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Organisation et comportement en cuisine et à table
Home La cuisine au quotidien Archive by Category "Organisation et comportement en cuisine et à table"

Category: Organisation et comportement en cuisine et à table

Comment s'organiser pour pouvoir offrir une alimentation saine à son enfant dans un quotidien chargé ? Comment réagir face aux comportements parfois difficiles de nos enfants à table ?
Organisation et comportement en cuisine et à table
14 septembre 2021 by Cel 0 Comments

Comment s’organiser en cuisine pour manger sainement, quand on n’a pas le temps ?!

Cette question de l’organisation en cuisine est un point dur, qui revient très très régulièrement dans nos conversations. Autant, on peut avoir envie de proposer une cuisine plus saine à sa famille, autant cela peut coincer au moment de la mise en pratique ! Alors, comment, quand on manque de temps dans nos quotidiens modernes très remplis, réussir à cuisiner … et éviter de se retrouver tous les soirs devant le frigo le regard vide, en se demandant qu’est-ce qu’on allait bien pouvoir faire encore à manger ? Je n’ai pas de baguette magique, mais aujourd’hui, j’ai voulu vous proposer plusieurs pistes … pour vous aider à trouver l’organisation, qui vous correspondent.
 
En effet, vous êtes nombreuses à me parler de vos difficultés, en vous culpabilisant de ne pas réussir à prendre 2h le weekend pour préparer les plats de la semaine en mode « batchcooking ». Passer de zéro organisation à une séance de batch tous les weekends est une grosse révolution. C’est effectivement une solution, que je pratique moi-même régulièrement, mais il existe tout un éventail d’organisation, en fonction de notre mode de fonctionnement et du temps dont on dispose. Et si on y allait petit à petit ? 

Étape n°1 : Avoir des idées de menus pour manger sain et équilibré

C’est effectivement un des points durs, qui revient souvent dans nos conversations, alors comment avoir des idées pour varier un peu plus les plats quotidiens ?

Séparer le temps de planification du menu de la réalisation des repas

Il ne faut pas en effet confondre les idées et le temps de cuisine, qui ne se font pas forcément au même moment. Vous pouvez par exemple avoir un peu de temps pour cuisiner le soir, mais votre problème est le manque d’idées. À ce moment-là, se poser en amont aidera à être efficace le soir et à manger plus varié.

Quand est-ce que vous avez du temps pour réfléchir au menu ?

Au petit-déj’ le samedi en faisant la liste des courses, pendant le café en mode « conseil de famille » et chacun donne une idée de plat, en tête-à-tête avec votre conjoint quand les enfants sont couchés ? 

Bref, trouvez le moment et la configuration, qui vous convient en testant éventuellement différentes solutions. Personnellement, je le fais souvent seule le samedi matin, en prenant le temps de boire mon thé. Mais j’aime demander à mes filles un ou deux plats qu’elles aimeraient manger. Cela me donne des idées et elles sont contentes de choisir !
➜ Seule règle : il doit y avoir  au moins un légume dans ce qui est proposé.

🌟 Cela ne doit pas forcément être rébarbatif, alors autant en profiter pour en faire un moment sympa, avec un bon café/thé/verre de vin selon l’heure. L’idée est de passer un bon moment, pour trouver ce qu’on a ENVIE de manger et pas ce qu’on DOIT faire à manger !

Comment avoir des idées de plats sains et équilibrés ?

C’est souvent là que ça coince ! Je vous propose deux méthodes :

Bâtir son menu équilibré autour des légumes

Personnellement, je fais le plus souvent comme cela, comme j’ai les légumes « imposés » dans mon panier de l’AMAP. Mais vous pouvez faire la même chose avec les légumes de saison que vous êtes habitués à acheter.
  • Je liste les légumes que j’ai ou que je veux acheter/manger.
  • Pour chaque légume, je liste en mode « brainstorming rapide » 2-3 idées de plats. Par exemple, pour les courgettes, je peux faire une tarte / un wok / une sauce pour pâtes. 
  • Je rebalaye toute ma liste de plats et je choisis un plat pour chaque légume, en veillant à ce que cela constitue des plats variés et équilibrés tout le long de la semaine.
➜ L’avantage, c’est que cela permet de lister de nombreux plats ! On peut aller piocher dans nos listes des semaines précédentes des plats qui n’ont pas été choisis, cela nous fait un bon réservoir d’idées 😉

Bâtir son menu autour des types de plat

Cette fois-ci, l’idée est de lister des types de plat, qu’on déclinera ensuite avec les légumes de saison et le contenu du placard. 
  • Tarte
  • Cake/muffin
  • Poêlée
  • Pâtes
  • Riz ou autres céréales
  • Soupe
  • Salade complète
  • Légume sec
  • Crêpe/galette
  • Etc.
Je n’aime pas trop attribuer un jour de la semaine par plat, c’est trop figé pour mon mode de fonctionnement (mais si vous fonctionnez comme cela, pas de souci surtout !). Avec cette liste, on peut regarder ce qui nous inspire … 
Par exemple, si j’ai envie de faire une tarte un soir, je pourrais faire une tarte chèvre-courgette, une tarte tomate-moutarde ou bien, une tarte tatin aux aubergines. Bref, je peux vite avoir beaucoup d’idées !
préparation des repas en mode batchcooking
Préparer plusieurs plats à l'avance, vive le batchcooking !

Avec toutes ces idées, vous vous dites que c’est peut-être une montagne énorme, que vous n’arriverez pas à gravir … Mais pas d’inquiétude, commencez petit et pas-à-pas, pour voir ce qui vous convient. Par exemple, planifier du soir pour le lendemain ou pour un ou deux soirs uniquement pour commencer, en testant différentes ressources/manières de faire pour voir ce que vous aimez …

Ajustez au fur-et-à-mesure, sans vous juger pour ce qui a marché ou pas, vous êtes en période d’expérimentation, c’est normal que tout ne marche pas parfaitement ! D’ailleurs, même quand on a trouvé quelques choses qui fonctionnent, cela peut être amené à évoluer du fait des enfants qui grandissent, des impératifs de la vie professionnelle ou familiale, etc. 


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Le petit-déjeuner Cel, à table !

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Étape n°2 : trouver son organisation et son timing pour cuisiner sainement

Une fois qu’on a quelques idées, il s’agit de trouver le temps pour le faire et ce n’est pas le plus facile !!! Oui, je n’ai pas encore de baguette magique, pour pouvoir manger sainement à la maison, sans y passer un minimum de temps. Mais rassurez-vous, avec quelques astuces, vous pouvez y arriver !

Quand est-ce que vous avez le temps ET l’envie de cuisiner ?

  • Le week-end ?
  • Tôt le matin ?
  • Le soir avant le repas ?
  • Le soir quand les enfants sont couchés ?
  • Pendant une journée de repos, quand les enfants sont à l’école ?
On va le voir juste après, cela ne doit pas forcément être de grosses plages de temps.
L’autre « ingrédient » important est notre disponibilité réelle notamment avec des enfants en bas âge. Si on est seule à gérer le repas + les enfants, ce n’est pas la même chose qu’être deux évidemment !

🌟 Si vous manquez réellement de motivation, je vous recommande une petite sélection de musique, de podcast ou encore votre dernière série préférée pour vous motiver 😉

Différentes manières d’anticiper la préparation des repas en cuisine pour mieux manger

Le batchcooking

De plus en plus connue, cette méthode consiste à cuisiner en une seule fois (souvent en 2h), tous les plats pour la semaine. De ce fait, la séance de cuisine est organisée de manière particulière :
  • Certaines actions sont groupées pour optimiser les tâches et l’utilisation de certains appareils : tous les légumes sont découpés en début de séance, toutes les cuissons au four sont faites en même temps, etc.
  • Le menu est conçu pour décliner certains aliments dans différents plats, afin d’optimiser encore une fois le temps de préparation. Par exemple, des tomates rôties qui serviront pour une soupe, une poêlée et une sauce. 
Cette méthode nécessite de l’anticipation et de l’organisation (côté courses et menu), ainsi qu’un bon calcul des quantités, mais elle a l’énorme avantage de permettre de ne pratiquement pas cuisiner la semaine, sauf pour des préparations de dernière minute très rapides. 
optimiser les cuissons au four
Optimiser les cuissons au four
Tenté par cette méthode, sans arriver à vous y mettre, à l’avance découragé par l’organisation à mettre en place ?
Je propose un atelier de cuisine en ligne par mois sur le mode « batchcooking » pour vous initier à cette méthode. Une semaine par mois, pas besoin de réfléchir au menu, il n’y a que se laisser guider pour préparer tous les repas de la semaine ! Les ateliers sont également disponibles en replay. RDV dans la boutique !

Le mini-batchcooking ou comment cuisiner à l'avance la moitié de la préparation des repas ?

Le batchcooking, c’est top, mais il faut avoir le temps et l’organisation pour le faire ! Cela ne nous correspond pas à tous. Alors, les week-ends où j’ai moins le temps ou pas envie de me bloquer 2h en cuisine, je pratique ce que j’appelle le « mini-batchcooking » ou le « batchcooking partiel ». Le plus souvent, c’est 1h le dimanche soir, en parallèle de la préparation du repas. Cela consiste à préparer uniquement une partie des futurs repas, en faisant les tâches qui prennent le plus de temps.
 
J’avais également lu chez Mélanie du blog Le cul de poule qu’elle conseillait de préparer ce qui nous manquait le plus dans la semaine : des légumes cuisinés si on veut manger plus de légumes, des sauces vinaigrettes si on veut manger plus de crudités, des légumineuses ou autres protéines végétales si on veut manger un peu plus végétarien, etc. Je trouve cela très juste !
 
Voilà ce que vous pouvez faire, au moment où vous avez le temps : 
  • laver et découper les légumes pour le soir suivant, il n’y aura plus qu’à les cuire en rentrant ;
  • faire cuire quelques légumes pour ne plus qu’avoir à les mettre dans une tarte ou un cake en rentrant du travail ;
  • faire rôtir au four une plaque de légumes, qui pourront accompagner des céréales, une salade ou une tartine ;
  • faire cuire une ou deux céréales/légumineuses qui serviront pour les repas de la semaine (et changer des pâtes et du riz) ;
  • faire une tartinade ou une sauce, pour des tartines ou accompagner des plats, etc.
Cuire des légumes en grande quantité en mode batchcooking
Cuire plusieurs plaques de légumes au four pour avoir des légumes prêt à consommer dans la semaine

Doubler les quantités

C’est une astuce toute bête, mais cela reste la base à la maison, pour ne pas cuisiner à tous les repas, surtout quand il faut fournir aussi les repas du midi pour certains ! Et si vous n’aimez pas manger deux jours de suite la même chose, notre ami le congélateur est là. Congelez le deuxième plat (si c’est adapté évidemment) et sortez du congélateur un plat que vous avez préparé une fois précédente.

Ne pas culpabiliser de ne pas tout faire maison !

Quand on veut manger plus sainement, on a tendance à passer d’un extrême à l’autre, en voulant tout faire ! Mais cela peut vite faire exploser notre charge mentale … Pour éviter cela, n’hésitez pas à utiliser des aides « gains de temps ». Il y a dans les plats préparés certaines catégories, qui restent saines et intéressantes pour dépanner :
  • Les conserves de base : tomates, pois chiches, ratatouille (en vérifiant la composition) … Il faut juste savoir que la stérilisation supprime beaucoup de vitamines, pensez alors à rajouter quelques crudités au menu.
  • Les légumes surgelés nature conservent bien les vitamines, ils sont donc une alternative intéressante. Il peut y avoir aussi des mélanges intéressants, en regardant bien la composition.
Une alimentation saine, c’est du 80/20 : 80% du temps d’alimentation bonne et saine pour 20% d’alimentation uniquement plaisir. L’équilibre se fait sur la semaine !

Cela vous semble insurmontable ? Si tout cela vous tente bien, mais que vous ne savez pas trop par où commencer, pour revoir l’organisation à la maison, je propose des séances d’accompagnement pour vous aider justement de manière plus personnalisée à aborder ces changements dans votre famille. Vous pouvez directement réserver une séance ici ou me mettre un petit mot ci-dessous avec votre problématique, nous verrons ensemble la manière la plus adéquate de vous aider.

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Sofia goûte
Organisation et comportement en cuisine et à table
22 février 2021 by Cel 4 Comments

Les 4 raisons qui expliquent pourquoi mon enfant n’aime pas les légumes

Avant 2 ans, le comportement est généralement simple : l’enfant va la plupart du temps manger de tout.  Par contre, de 2 à 6 ans, les choses se compliquent ! Et ce n’est pas pour nous embêter (même si ça peut beau-coup nous agacer après avoir passé du temps en cuisine !). En effet, différents phénomènes apparaissent et ils touchent la quasi-totalité des enfants, avec une force variable. Donc pas d’inquiétude, c’est tout simplement une étape de leur développement, au même titre que la marche ou l’opposition des deux ans !

Pourquoi mon enfant n'aime pas les légumes ?

Le développement naturel de l'enfant permet de comprendre le rejet des légumes

Venez découvrir dans cette vidéo les 4 raisons, qui permettent de comprendre (enfin) pourquoi les enfants n’aiment pas les légumes (… et ce n’est pas pour nous embêter).

Vous retrouverez dans l’article en dessous la synthèse de la vidéo et encore plus d’astuces pour passer sereinement cette période … et faire enfin aimer les légumes aux enfants !

Sommaire de l'article

Raison n°1 : la "néophobie alimentaire", la peur de goûter ce qui est nouveau

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas le rejet de ce qui est nouveau en soi (comme un fruit exotique qu’on n’a jamais goûté). Mais c’est le refus de goûter ce qui n’est pas reconnu. Cela est lié à la capacité très limitée des enfants à tolérer différents modes de présentation, pour un même ingrédient. Par exemple une carotte entière, c’est la même chose que des carottes râpées, qu’une purée de carottes ou qu’une poêlée de carottes. L’enfant ne le sait tout simplement pas au début.

Pour être capable d’identifier un aliment, il faut avoir un système conceptuel mature. Cela n’est pas encore le cas à cet âge ! Alors, comment l’aider ?

👉 L’exposer aux légumes sous différentes formes et à ses différentes étapes de transformation (et pas qu’au moment du repas, où il peut y avoir un peu de tension) :

  • Cueillir lui-même les légumes dans le potager ou à la cueillette à la ferme.
  • Choisir les légumes au marché/au magasin.
  • Apprendre le cycle du légume, depuis la graine (comme avec cette activité autour des petits pois).
  • Participer à cuisiner le légume : le laver, l'éplucher, choisir et faire la recette avec vous ... Vous savez que c'est mon dada, cuisiner avec les enfants : vous pouvez retrouver toutes les activités là.
Faire cueillir à l'enfant des légumes
Faire cueillir à l'enfant des légumes ... pour lui donner envie de les manger !

Raison n°2 : la "sélectivité alimentaire", l'enfant n'aime pas les mélanges

Lorsque l’enfant fait le tri dans son assiette, il ne supporte pas le contact entre les aliments (comme par exemple dans une poêlée) ou entre un aliment et une sauce. Il va tout rejeter alors qu’il aurait peut-être mangé sinon : il y a une « contamination perçue » entre un aliment aimé et rejeté.

Dans cette situation, le mieux il me semble est de s’adapter à l’enfant :

  • Présenter séparément les sauces, que chacun rajoute dans son assiette à sa convenance.
  • Mettre de côté pour l'enfant dans des contenants séparés, avant de faire la poêlée ou le wok par exemple.
  • Composer un repas, avec des ingrédients simples présentés séparément et quelques sauces et/ou condiments pour relever le tout, comme pour cette salade composée.
Cuillère de pesto
Mettre la sauce à côté

Papa, Maman, je veux cuisiner !

... mais pas si facile de faire une place à votre enfant dans la cuisine ?

Pour des p’tits cuistots autonomes et heureux en cuisine, accédez à l’espace ressource Cel, à table ! pour télécharger gratuitement mes supports d'apprentissage adaptés aux enfants. 

Votre enfant apprendra :

  • Les bases à mettre en place avant de cuisiner
  • Des gestes techniques de cuisine
  • Des recettes illustrées pour cuisiner en autonomie
  • La cuisine, c'est aussi s'amuser !

Vous recevrez également motivation et inspiration culinaire dans votre boite mail, pour faire de la cuisine un plaisir quotidien avec votre enfant !


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Raison n°3 : la construction du goût, apprendre à aimer les légumes

À cela se rajoute la construction du goût, qui est un apprentissage, comme la marche et la parole? Notre premier goût est le sucré, un goût inné qui nous vient du lait maternel. On apprend ensuite petit à petit à apprécier d’autres goûts …

Persévérer

C’est en s’exposant de manière répétée qu’on va apprendre à apprécier de nouvelles saveurs. Il faudrait entre 12 à 15 présentations d’un même aliment ! Cela demande beaucoup de persévérance en tant que parents 😅 Donc, n’hésitons pas à continuer à proposer des légumes, sous différentes formes … cela va finir par porter ses fruits !

Donner l'exemple

En vous voyant manger et apprécier un aliment, cela rassurera votre enfant et lui donnera un jour l’envie et la curiosité de goûter.

Jouer avec la nourriture

Oui, oui, vous avez bien lu ! Et si on sortait du contexte quelquefois tendu du repas pour jouer avec les légumes ? Une manière de les découvrir en s’amusant … pour un jour les aimer ! Pour cela, j’organise régulièrement différentes activités :

  • Découverte du petits pois au fil des saisons
  • Devinettes des fruits
  • Dégustation de pommes
  • Devinettes des légumes d'automne
lecture pour découvrir le petit pois

Raison n°4 : comprendre les besoins des enfants en pleine croissance

J’observe régulièrement que quand je compose une assiette avec de la viande, des féculents et des légumes, les deux premiers sont mangés en premier et les légumes sont mangés en dernier voir pas du tout ! Alors … pourquoi ?

Du fait de leur croissance très forte, particulièrement quand ils sont petits, nos enfants vont naturellement privilégier les aliments les plus énergétiques, les plus riches en calories (la viande, les céréales, les aliments sucrés et gras). La couleur verte par exemple va être associée à un aliment peu énergétique (un réflexe archaïque provenant de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs). Oui, sauf qu’ils ont aussi absolument de fruits et de légumes, moins énergétiques, mais très riches en micro-nutriments !

👉 Mon astuce : servir les légumes en premier, le plus souvent sous forme de crudités (c’est sous cette forme que mes enfants préfèrent les légumes). J’assure ainsi la ration de légumes et tant pis après s’ils ne mangent que les féculents ou la viande.

Education du goût
Apprendre à aimer

Observer le comportement de nos enfants : qu'est-ce qu'ils n'aiment pas exactement dans les légumes ?

Je vous conseille d’observer finement ce que n’aime pas précisément votre enfant par rapport à un aliment, cela vous aidera à ajuster. Voici différentes situations, où ce n’est pas la même chose qui va entrainer le rejet chez l’enfant :

  • LA TEXTURE. Par exemple, des légumes feuilles cuits entiers, comme des épinards en poêlée ou avec une béchamel : ma petite miss rejetée cela, car elle n’aimait pas la sensation en bouche des feuilles d’épinards agglutinées. Un coup de mixeur est la situation est nettement améliorée !
  • L’ASPECT. Ma petite miss est en pleine période de sélectivité alimentaire. Elle va manger plus facilement les aliments bruts, comme des bâtonnets de carottes par exemple, que des carottes cuisinées.
  • LA FAIM. J’observe souvent qu’un même aliment est boudé par exemple le soir, où mes miss ont moins faim, alors qu’un mercredi midi en rentrant de l’école, elles vont le manger très facilement.

Observer l'évolution du goût de nos enfants

Un autre élément qui peut aider la construction du goût chez les enfants, c’est leur faire observer que le goût change et n’est pas quelque chose de figer !

Raconter des histoires

Pour cela, je n’hésite pas à raconter tel aliment que je n’aimais pas enfant et que j’aime maintenant. Cela aidera l’enfant à intégrer que son goût n’est pas figé et va évoluer avec le temps.

Observer l'évolution de ses enfants (oui, ça ne dure pas toujours !)

J’ai vu clairement les différentes étapes de construction du goût chez mes deux filles lorsque j’ai fait cet automne un atelier de découverte des légumes de saison :

Dégustation de légumes avec des condiments
Dégustation des légumes avec des condiments simples

👉 Ma grande de 6 ans commence à élargir son répertoire alimentaire, après quelques années plus difficiles. Elle a quasiment tout goûté, en appréciant particulièrement l’endive crue, qu’elle a mangé presque entièrement. Elle est plutôt « bec salé » et apprécie les goûts amers et acides. Avec elle, on a développé plus le vocabulaire pour décrire et on commence à tester les associations d’aliments. 

👉  Ma petite de 3 ans est très « bec sucré » et dans la période de néophobie alimentaire. Elle n’a pas tout voulu goûter et a apprécié uniquement les saveurs sucrées et les textures fondantes des patates douces (elle a quasiment mangé tout le pot !), potimarron, courge butternut. Pour elle, il est déjà important de la familiariser visuellement aux légumes, de les toucher, d’apprendre à les reconnaître, de les goûter … même si elle mettra du temps à les apprécier gustativement.

Ces éléments de connaissances aident, en tant que parents, à comprendre notre enfant et à relativiser, quand il refuse de manger je trouve. Est-ce que ces éléments vous parlent ? Où en est votre enfant dans la construction du goût ?

NB : les éléments sur la néophobie et la sélectivité alimentaire sont issus de l’interview de Jérémie Lafraire, chargé de recherche en sciences cognitives au Centre de recherche Institut Paul Bocuse, interview publiée dans le livre « Grands apprentissages Montessori pour petites mains » d’Audrez Zucchi, aux Editions Marabout.

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felicie salade complète
Organisation et comportement en cuisine et à table
17 juillet 2019 by Cel 1 Comment

3 astuces pour faire aimer les légumes aux enfants

C’est peut-être la question que nous nous posons le plus, en tant que parents : comment faire manger des légumes à nos enfants ? C’est normal, nous souhaitons nos enfants en bonne santé, qu’ils prennent de bonnes habitudes alimentaires … mais pourtant, de nombreux enfants rejettent les légumes (les miens y compris, par période, rassurez-vous !). Résultat ? En tant que parents, nous nous ne prenons la tête !

Cet article fait suite au carnaval d’articles organisé par Nath du blog Nutri-mômes. Les blogueurs s’unissent et publient autour du thème “Vos 3 astuces pour faire manger des légumes aux enfants“. vous aurez accès librement à la compilation de ces articles sous forme d’un e-book gratuit. Si vous avez aimé cet article, vous pouvez cliquer sur Partager l’article ! J’aime tout particulièrement l’article de Nath sur les collations saines pour les enfants, ça donne des idées pour renouveler les petits goûters de la journée … 

Tous mes secrets pour faire aimer les légumes aux enfants

Pourquoi les enfants n’aiment pas les légumes ? 

Avant d’explorer les moyens à mettre en oeuvre pour réussir enfin à faire manger et apprécier les légumes, pourquoi tous les enfants ont des difficultés, un jour ou l’autre, face aux légumes ? Trois principaux facteurs pourraient expliquer cette tendance, selon mon expérience et mes lectures.

La période de néophobie alimentaire 

C’est une période de développement absolument normale que connaissent pratiquement tous les enfants entre 2 et 6 ans (c’est rassurant, non ?). Il s’agit d’un refus de goûter ce qui est nouveau. Mais ce n’est pas le rejet de ce qui est nouveau en soi, comme un fruit exotique qu’on n’a jamais goûté. Mais c’est la capacité très limitée des enfants à tolérer différents modes de présentation, même pour un aliment déjà présenté par les parents. En fait, l’enfant ne reconnait pas l’aliment. L’adulte sait qu’une carotte entière, des carottes râpées, des carottes vichy, c’est le même légume … l’enfant non ! Pour en savoir plus sur la néophobie alimentaire, je te renvoie vers cet article.

Pour renforcer cela, les légumes sont très « imprévisibles » dans le sens où ils peuvent prendre des apparences très variées, tant il existe de manière de les préparer. Même s’il existe différentes recettes de pâtes, elles restent en comparaison beaucoup plus reconnaissables et donc « prévisibles » (cf. article de Jo Comark en anglais très intéressant). 

L’apprentissage des saveurs acides ou amères 

Contrairement aux saveurs sucrées que l’enfant connaît dès le début de sa vie avec le lait maternel, les saveurs acides et amères ne sont pas connues par l’enfant. Elles demandent un apprentissage et donc de multiples expositions pour se familiariser avec ces saveurs. De plus, il faut savoir que la perception des saveurs est propre à chacun. Nous ne les ressentons donc pas à partir des mêmes seuils. Ces « seuils » sont liés à notre patrimoine génétique, mais aussi à nos habitudes alimentaires. Notre enfant peut donc être plus sensible que nous à certains goûts. 

oser goûter des fleurs d'acacia
Apprendre à oser goûter (ici, des fleurs d’acacia)

Le contexte de l’alimentation industrielle

Les industries agro-alimentaires ont très bien compris cette attirance naturelle pour le sucré et le salé. En habituant nos papilles à ces saveurs (y compris dans des aliments qui ne devraient pas en avoir), cela élève notre seuil de détection. Nous en mangeons alors en bien plus grande quantité. Nous pouvons alors avoir du mal à manger des aliments qui en ont moins. Nous nous en rendons très bien compte lorsqu’on a donné certaines habitudes de consommation à nos enfants, à quel point revenir à du fait maison peut-être difficile. C’est tout à fait vrai pour nous adulte aussi d’ailleurs !

Face à ces trois constats, j’ai voulu explorer trois astuces pour aider à faire apprécier les légumes aux enfants, astuces plus liées au contexte des repas dans la famille, qu’à des recettes. Pourquoi ? Parce que le contexte du repas change le goût. Par exemple, si nous sommes stressés ou préoccupés, nous ne savourerons pas un repas, ni nous ne sentirons les goûts de la même manière que dans une ambiance détendue. C’est la même chose pour nos enfants !

3 astuces pour faire aimer les légumes aux enfants

Astuce n°1 / la posture du parent : patience, persévérance et confiance

Rester patient et zen à table

À la lecture des explications données plus haut, nous comprenons que cela ne sert à rien de mettre la pression à nos enfants. Cela peut même être contre-productif en ancrant un rejet profond en eux. Par contre, je le reconnais, cela demande un réel lâcher prise pour les parents, ce qui peut être difficile (ça l’est pour moi !). Personnellement, je le vis souvent comme un échec, surtout, si j’ai passé beaucoup de temps en cuisine.

J’ai lu la phrase suivante, que je vais essayer de garder en tête : « un refus ne doit pas être considéré comme un échec, mais comme le début d’un apprentissage. Donc peut-être d’une future réussite ». Cette phrase positive est rassurante, non ? Elle est extraite du livre de Carole Ligniez, « Education alimentaire : 21 ateliers d’éveil au goût et aux 5 sens », Editions Dunod. Une lecture très enrichissante sur l’apprentissage du goût. De nombreux éléments de cet article sur cet aspect du goût en sont tirés.

De plus, nous le savons bien, plus l’enfant sentira que nous sommes réactifs sur ce sujet, plus il cherchera à s’affirmer et s’opposer inconsciemment. C’est pour cela que les repas chez la nounou par exemple se passent généralement mieux que ceux à la maison, car la nounou a une plus grande distance affective. Donc, restons zen !

Persévérer dans nos propositions légumières

Par contre, cela ne veut pas dire qu’il faut baisser les bras. Comme dit plus haut, l’apprentissage des saveurs acides et amères s’apprennent, de même que les capacités de représentation des enfants. Il s’agit donc de présenter régulièrement, sous différentes formes, les aliments rejetés, sans contraindre ni par la force, ni par la récompense.  En effet, cela ne fera pas apprécier l’aliment pour ce qu’il est, voire cela le fera moins aimé. Il faudrait entre 10 et 15 présentations d’un même aliment, sans contrainte, pour apprendre à l’apprécier. Nous pouvons par exemple dire à l’enfant « tu n’aimes pas encore … ». En effet, le goût évolue et change avec le temps. Nous avons tous souvenir d’un aliment que nous n’aimions pas enfant et que nous aimons maintenant, non ? Donc, persévérance …

Avoir confiance en notre enfant

C’est aussi ne pas forcer l’enfant. Il sait bien mieux que nous estimer sa faim et se réguler, cela sur plusieurs jours. Il s’agit donc de le laisser manger s’il a faim et de ne pas le forcer à finir s’il n’en veut plus. Pour autant, il s’agit de rester vigilant : pas de double-dessert, même s’il n’a pas trop mangé le plat. Cette capacité de régulation est très importante pour construire un rapport sain à la nourriture. Nous voyons bien que, nous-mêmes adultes, nous avons du mal à nous réguler tant nous avons été bercés par « il faut finir ton assiette », « pas de restes », etc.

enfant qui mange une assiette de légumes et de céréales
Faire confiance à son enfant tout en persévérant dans nos propositions légumières … même si ce n’est pas facile au quotidien

Astuce n°2 / rendre nos enfants acteurs de leur alimentation 

J’ai la logique suivante : plus l’enfant se sentira en maîtrise de sa propre alimentation, plus il aura envie de goûter ; plus il complètera sa représentation d’un légume, plus il le reconnaitra et plus il aura envie de goûter. Nous décidons de beaucoup de choses dans la vie d’un enfant, donc laissons-le faire par lui-même, dans un cadre que nous définissons évidemment. Ce n’est pas une garantie mais cela créé un contexte favorable. Voici quelques pistes à tester avec les enfants :

  • choisir les légumes à cuisiner pendant les courses,
  • faire un jeu de devinettes avec les légumes comme là,
  • cultiver et voir pousser les légumes,
  • cueillir les légumes au jardin ou à la ferme (comme ici),
  • choisir une recette de cuisine,
  • cuisiner avec son enfant,
  • se servir tout seul.
Faire cuisiner les légumes pour apprendre à les aimer (ça peut mettre du temps … ma miss n’a pas voulu manger les aubergines ce jour-là, alors qu’elle les a choisi dans la recette)

C’est évidemment un des objectifs de ce blog, vous retrouverez ici l’index de toutes les activités autour de la cuisine et de l’alimentation à faire avec les enfants.


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Astuce n°3 / et si on changeait le déroulement du repas ?

Changer le cadre, les habitudes et le déroulement du repas peut être un moyen ludique d’amener les enfants à vouloir goûter … et apprécier les légumes. Ils appréhendent le monde par le jeu … donc transformons le repas en un moment ludique et décomplexé. Voici quelques idées :

Picorer avant le repas

On dit qu’il ne faut pas grignoter avant les repas, mais ce n’est pas si facile parfois. Par exemple, bien souvent à la maison, ma petite miss a déjà faim alors que je suis en train de préparer le repas (et qu’il n’est donc pas prêt). J’essaye donc maintenant d’avoir des légumes ou des fruits prêts à être mangé : betterave, carotte, tomate cerise, melon, pastèque, etc. Elle fait une grande partie de son repas à ce moment-là ! Le tout est de prévoir d’avoir ce type d’aliments en réserve, pour éviter que l’enfant se bourre de pain ou d’autres choses … 

Le repas-apéritif

C’est un concept que j’aime beaucoup avec les enfants, car il permet de concilier l’envie des parents ET des enfants. En effet, en tant qu’adultes, nous aimons souvent l’apéro ! Oui, mais, c’est l’occasion pour nos enfants (et nous) de se jeter dessus de manière déraisonnable (on retrouve les aliments industriels avec les fameux additifs addictifs) jusqu’à ce qu’ils n’aient plus faim. Transformons donc l’apéritif en repas, avec des aliments sains et si possible fait-maison, et tout le monde est content. Tu trouveras un article sur le sujet ici.

Composer soi-même son assiette mosaïque

Je vous en ai parlé déjà ici, le principe est d’avoir une certaine variété d’ingrédients de base (légumes cuits/crus, céréales, légumineuses, protéines végétales/animales, condiments divers, etc.) et chacun compose son assiette à sa guise en piochant dans chaque famille d’aliments. L’enfant choisit donc librement le ou les légumes qu’il veut manger. S’il ne veut pas en manger, il y est exposé régulièrement … et un jour, il en mangera ! J’essaye de mettre en place ce type de repas de temps en temps, car cela marche particulièrement bien avec ma grande miss. Je fais notamment cela avec les salades composées, comme dans cet article.

différents plats de légumes, de céréales et de sauce pour composer une assiette mosaïque
Différentes propositions pour que chacun compose son assiette

Mémo pour faire aimer les légumes aux enfants :

Astuce n°1 : patience, persévérance et confiance

Astuce n°2 : des enfants acteurs de leur alimentation 

Astuce n°3 : un déroulement du repas différent de temps en temps

J’espère que ces trois astuces et ces explications vous permettront d’aborder le temps du repas de manière plus sereine. Et moi aussi ! Je sais que personnellement, je dois surtout travailler sur le premier point. La compréhension de la construction du goût m’aide dans ce défi. Et vous, quelles sont vos difficultés à table avec vos enfants ?

Je vous laisse avec quelques recettes à proposer à vos enfants dans ce « cadre » posé : des recettes pour faire apprécier les légumes verts aux enfants ici et celles où on cache les légumes ici (mais on dit qu’ils sont là !). Bon appétit !

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goûter la découverte
Organisation et comportement en cuisine et à table
11 juin 2019 by Cel 4 Comments

Pourquoi éviter de dire « est-ce que tu aimes ? » à un enfant ?

Cet article … un peu différent des autres … est plutôt une réflexion, pour nourrir notre positionnement en tant que parent face à l’alimentation de nos enfants. On peut être souvent inquiet face à nos enfants à table et leurs comportements : mange-t-il trop/assez ? Mange-t-il assez équilibré et diversifié ?  Va-t-il manger ce que j’ai préparé ce soir ? Je sais que, personnellement, j’ai comme un élan instinctif d’inquiétude qui me fait sur-réagir, les soirs où mes filles mangent peu et rejettent ce que j’ai préparé (ce qui arrive assez souvent en ce moment 😞). J’essaye de le canaliser et le rationaliser petit à petit …

C’est pourquoi la lecture de cet article de Jo Comarck (en anglais) m’a interpellé. Elle est conseillère en alimentation, spécialisée dans les enfants difficiles à table. Son exemple est celui de Lisa, une petite fille anxieuse avec de fortes difficultés face à l’alimentation. C’est donc particulièrement indiqué, si vos enfants sont très difficiles à table, mais je pense que c’est intéressant à garder en tête pour tout parent. Les éléments que je vous présente en italique ci-dessous sont adaptés de son article. 

image principale de l'article pourquoi éviter de dire "est-ce que tu aimes ? à un enfant ?

La situation :

Un jour, Lisa ose s’aventurer hors de sa zone de confort et goûter un aliment qu’elle ne connaît pas, par exemple, une tranche de concombre. Son parent est tellement content de pouvoir rajouter un nouvel aliment à la liste de ce que son enfant aime. Il lui dit : « ah, tu aimes le concombre ?! ». Et là, Lisa répond : « non ! » (et ce n’est pas pour l’embêter !).

Qu’est-ce que nous pouvons avoir en tête en tant que parents ?

On espère tellement que notre enfant mange varié et suffisamment tout en ayant du plaisir à manger évidemment, que les repas soient moins stressant pour toute la famille … Alors, le « est-ce que tu aimes ? » porte toute cette joie et cet espoir, non ? C’est aussi un moyen pour nous d’encourager notre enfant à sortir de sa zone de confort et essayer de nouvelles choses. C’est un moyen de valider un essai, pour pouvoir le rajouter à la liste des aliments appréciés.

Qu’est-ce que notre enfant peut avoir en tête ?

Pour notre enfant, ce « non » peut vouloir dire : « je ne sais pas si j’aime le concombre, c’est très nouveau pour moi. Peut-être que demain, je ne l’aimerai plus. »

Cela peut également signifier : « je ne suis pas sûr de ce qu’aimer veut dire. J’aime les aliments que je connais. Là, c’est très nouveau et un peu étrange, je ne sais pas encore. »

Cela peut-être aussi : « arrête de me regarder ! J’ai juste envie d’explorer sans être le centre de l’attention. »


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« Est-ce que tu aimes ? », une question à éviter ?

C’est une question fermée

On ne peut répondre que oui ou non. Alors que les apprentissages se déroulent plutôt dans une zone brumeuse « grise» où rien n’est encore tranché, là, cela demande à nos enfants de passer en noir ou blanc. Cela demande une affirmation que les enfants ne peuvent pas encore avoir dans une phase de découverte.

C’est une question compréhensible et normale

En tant que parents, on souhaite vraiment que notre enfant apprécie cette nourriture. C’est aussi une part de notre culture et une question d’habitude : on liste et on parle de ce que notre enfant aime ou n’aime pas, de ce que nous aimons ou pas.

Laisser goûter sans pression

Comment échanger avec notre enfant, sans fermer les portes ?

Être descriptif en se centrant sur les sens

Il s’agit d’être plus descriptif dans les sensations ressenties : « c’est froid, croquant et humide dans ma bouche » par exemple. Je fais le parallèle avec encourager un enfant en parentalité positive. On évite de dire « ton dessin est beau » (ce qui est très subjectif et met l’enfant en position d’attendre un jugement positif de votre part sans le faire pour lui-même). Mais on cherche plutôt à décrire le dessin pour montrer l’attention qu’on porte à ce qu’a fait notre enfant, au-delà du résultat. C’est un peu pareil avec l’alimentation et le goût selon moi : on cherche à décrire avant tout les sensations, plutôt qu’à dire j’aime/je n’aime pas. Si notre enfant répond « cela a un goût bizarre », résistons à la tentation de répondre « mais non, c’est super bon ! ». Seulement essayer de refléter et reformuler son ressenti : « ce concombre a un goût étrange pour toi ! ». Si vous souhaitez développer cette approche par les sens, vous trouverez ici mon activité sur les devinettes du goût.

Ne pas faire de notre enfant le centre de l’attention

Cela met beaucoup de pression, si on regarde avec insistance notre enfant … et peut provoquer automatiquement un rejet immédiat. Laissons-le faire ses essais tranquilles !

Cela peut-être difficile à faire pour nous, car à la fois cela demande de mettre de côté notre élan instinctif et d’agir d’une façon qui ne nous parait pas naturelle. Mais laissons simplement nos enfants explorés -sans pression- l’alimentation … cela les mènera peut-être à de nouvelles découvertes et à accepter de nouveaux aliments, quand ils y seront prêts ! Ce qui est bien ce que nous souhaitons finalement, non ?

Petit mémo pour la suite :

Comme dit en intro, c’est un élément de réflexion que je porte à votre connaissance. Je ne le pratique pas encore moi-même, mais cet article m’a justement interrogé sur mon comportement à table avec mes filles. Je compte bien essayer de tester un peu plus cette approche. Voici mon petit mémo intérieur :

  • À tester dans les phases de découverte de nouveaux aliments (pour les enfants ne présentant pas de difficultés particulières avec l’alimentation).
  • Laisser dire spontanément « j’aime« , quand l’enfant souhaite affirmer son choix et son goût.
  • Expliquer l’évolution du goût : « je n’aimais pas tel aliment, j’ai continué à goûter et un jour j’ai aimé« . Le goût n’a rien de définitif, il évolue avec le temps. 
  • Se rappeler également que les enfants ont une phase de néophobie alimentaire absolument normale (cf. mon article sur le sujet ici).

Et vous, que pensez-vous de ces propos ? Qu’est-ce que cela vous évoque ? N’hésitez pas à réagir dans les commentaires ci-dessous, je serai ravie d’avoir votre avis.

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menu d'hiver
Organisation et comportement en cuisine et à table
8 mars 2019 by Cel 7 Comments

Ma meilleure astuce pour manger sain quand je n’ai pas le temps de cuisiner

Alors, je ne vais pas vous sortir d’un coup de baguette magique un repas sain et équilibré en 5 minutes … On peut faire un assemblage de conserves et céréales du placard. Ça va pour un soir, mais quand cette situation se répète ? Vous pouvez aussi acheter des plats tout prêts ? Mais ce n’est pas vraiment mon choix et je ne suis pas sûr qu’on puisse qualifier vraiment ces repas de sain ! Encore, une fois, si c’est occasionnel (ça m’arrive aussi, rassurez-vous) il n’y a pas de problème !

Par contre, ce n’est pas vraiment une solution au quotidien … alors que la situation « je n’ai pas le temps » peut-être assez récurrente dans nos journées pressées. En deux mots, mon astuce se résume à anticipation & congélateur.Grâce à cela, nous arrivons à manger sain et équilibré notamment la semaine, où nous avons très peu de temps pour cuisiner : je gère souvent mes deux miss seule le soir, mon compagnon revenant pour l’heure du repas (en échange, c’est lui qui les gère le matin et je pars tôt !). Avec une petite miss de 15 mois et une grande de 4,5 ans, il est très difficile de faire à manger le soir (même juste 10-15 minutes), car c’est une heure où elles sont très en demande. Alors, comment je m’organise ?

Ma meilleure astuce pour manger sain quand je n'ai pas le temps de cuisiner

Cet article participe à l’événement inter-blogueurs “Votre meilleure astuce pour manger sain quand vous n’avez pas le temps de cuisiner ” organisé par Virginie du blog Soigne ton assiette. Sa recette de crêpes sans lait et sans gluten me tente bien d’ailleurs, à tester d’urgence ! Si vous avez aimé cet article, je vous remercie de cliquer sur Partager l’article !

Quel est l’intérêt du fait-maison ?

Avant de parler organisation, revenons à l’intérêt du fait-maison. C’est en effet si facile d’ouvrir une boite de conserve, un sachet de surgelé de l’ami Picard, etc. et la question est réglée, n’est-ce pas ? Il y a quatre principales raisons pour lesquelles j’ai choisi de limiter les plats préparés chez nous.

Pour le goût 

Utiliser des produits frais, de saison, fraichement cueillis (qui n’ont pas traversé la moitié du globe en porte-containers réfrigérés ou qui n’ont pas poussé dans des serres chauffées au mois de février) et les cuisiner nous-mêmes, cela signifie une alimentation goûteuse, variée, gourmande pour nous et nos enfants … c’est pour ça qu’on mange, non ? Cela me semble important pour développer le goût des enfants, à un âge où il se construit. C’est aussi raconter des histoires pour développer l’intérêt et la curiosité de nos enfants : savoir d’où viennent nos aliments, comment ils poussent. Cette activité de cueillette est par exemple super à faire avec les enfants.

Pour notre santé (et celle de nos enfants !)

On l’a entendu à plusieurs reprises récemment, les produits ultra-transformés sont à éviter autant que possible : ils sont source de sucres cachés, trop gras et trop salés. Ils contiennent des additifs (colorants, émulsifiants, conservateurs, exhausteurs de goût, arômes…) dont certains sont mauvais (ou qu’on soupçonne mauvais) pour notre santé, on le découvre chaque jour. De plus, les procédés industriels les transforment en profondeur et les rendent peu intéressants du point de vue nutritionnel. On retrouve cette recommandation dans la dernière version du Programme National Nutrition Santé ici.

Pour l’environnement

Choisir des produits bruts, bio et locaux, c’est limiter l’utilisation de produits chimiques et leur impact sur la santé et l’environnement. C’est limiter aussi les kilomètres parcourus par les aliments. Même si le bio n’est pas la panacée non plus, il faut en avoir conscience (il y a aussi des traitements !). C’est un pas vers des pratiques agricoles différentes et plus respectueuses de l’environnement. En choisissant des produits bruts à cuisiner soi-même, c’est aussi réduire ses déchets et ses emballages. Face à la prise de conscience sur le changement climatique, je me dis que j’essaye à mon échelle de modifier déjà mes propres habitudes (et je pourrai répondre cela à mes enfants quand ils viendront me demander dans quelques dizaines d’année pourquoi on n’a rien fait … c’est une question qui me taraude !). 

Pour contrôler notre budget 

Quand on fait le choix du bio (dixit les raisons ci-dessus), le budget peut vite exploser, notamment si on achète des produits transformés. Même si, j’y reviendrais peut-être dans un article, nous avons choisi d’avoir un budget alimentaire assez important, car la qualité a un prix ! Pour autant, on essaye de conserver un budget raisonnable, en achetant les produits les plus bruts possibles et en les cuisinant nous-mêmes.


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La règle d’or : anticiper 

Consommer du « fait-maison », cela signifie que tant qu’on n’a pas cuisiné, le frigo est vide ! Alors, au début ça fait bizarre … mais après, c’est très jouissif de voir les boites et les bocaux bien rangés dans le frigo ! Il y a différentes manières d’anticiper, à vous de voir ce qui vous convient en fonction de votre organisation et de votre façon de manger. Chez nous, cela se résume en trois points :

Frigo rempli de plats fait-maison

1/ Planifier ses repas

J’ai commencé à planifier les repas, non pas pour des questions d’organisation, mais pour mieux contrôler mon budget et limiter le gaspillage : je n’achète (au moins en frais), que ce dont j’ai vraiment besoin. Je l’applique moins pour l’épicerie sèche, où le magasin bio n’étant pas à côté de chez moi, j’y fais un gros plein deux fois par mois pour racheter ce que j’ai terminé.

Cela a bien fonctionné pour la maîtrise du budget et le gaspillage, mais cela a surtout été la clé d’un quotidien plus serein la semaine : plus de qu’est-ce qu’on mange ce soir ? Plus de stress à gérer la douche des enfants en même temps que le repas qui cuit/qui brûle ! 

Calendrier illustré (de Terre Vivante) avec les légumes de saison
Calendrier illustré (de Terre Vivante) avec les légumes de saison pour aider à connaître et cuisiner les légumes

En pratique :

Acheter ses légumes et produits frais : je reçois les produits de l’AMAP le jeudi soir (légumes, yaourts, fromage, oeufs, pommes … quelques fois de la viande).

Faire son menu : sur la base des produits de l’AMAP, les légumes sont mon point de départ pour toutes les recettes (je ne parts plus de la viande, bien moins présente dans notre alimentation). Nous établissons le menu le samedi jusqu’au jeudi ou vendredi suivant. Si vous êtes à la recherche d’idées, je vous invite à consulter mes tableaux Pinterest qui sont ma source d’inspiration. Vous pouvez aussi vous inscrire à ma newsletter, où je donne chaque semaine nos menus pour vous donner des idées.

Compléter les courses si besoin : marché, primeur du village, magasin bio dans la semaine, supermarché pour tout ce qu’on ne trouve pas ailleurs.

NB : si vous n’êtes pas dans une AMAP, vous pouvez inverser évidemment les deux premières étapes. Vous faites d’abord votre menu, avant d’acheter les légumes et autres produits dont vous avez besoin.

Tableau effaçable pour écrire le menu de la semaine
Tableau effaçable pour écrire le menu de la semaine

2/ Cuisiner quand on a le temps

D’accord, c’est tout bête, pour avoir à manger quand on n’a « pas le temps » … il faut bien le faire quand on a ou qu’on prend ce temps ! Il n’y a pas de règle, à vous de voir le moment qui est le mieux pour vous : le dimanche matin, le dimanche soir, un soir de semaine, … Si vous n’êtes vraiment pas motivé pour cuisiner, faites-vous une petite sélection de podcasts ou de musiques à écouter (je fais ça pour le linge à étendre ou à plier !) … ça passera plus vite !

En pratique :

Prévoir une ou plusieurs sessions cuisine : je ne pratique pas le batchcooking (très à la mode dans la blogosphère en ce moment), car elle ne me convient pas ! Qu’est-ce que c’est ? Cuisiner en 2h tous les repas de la semaine. J’ai testé : cela fait trop en quantité (il y avait trop de restes et de plats) et une session cuisine trop importante (dans la variété des préparations à faire et le temps que cela prenait).

J’ai donc ajusté ce mode d’organisation en faisant trois grosses sessions cuisine pour toute la semaine : 

  • le dimanche matin pour moi (en même temps que la préparation du repas du midi), 
  • le dimanche soir pour mon compagnon (nous nous répartissons les repas du début de semaine),
  • le mercredi soir pour moi (pour boucler la fin de semaine). Cela permet ainsi de re-ajuster en milieu de semaine les menus en fonction des restes, sachant que je garde alors des légumes qui se conservent bien : si je ne les cuisine pas le mercredi, ils passeront à la casserole le weekend d’après !
Menu d'été préparé à l'avance
Menu d’été préparé à l’avance

3/ Doubler les quantités

Lors de ces trois sessions cuisine, on cuisine tout en double : un plat cuisiné nous assure deux repas voire plus (sachant qu’on cuisine pour tous les repas de la semaine : midi -au boulot- et soir). Maintenant, je n’arrive plus à cuisiner simplement pour 4 personnes !

En pratique :

Manger deux fois la même chose dans la semaine : certains préfèrent pré-préparés des aliments (cuisson ou découpe de légumes nature) pour les cuisiner rapidement différemment dans la semaine. Je n’ai pas cette pratique (même si j’aimerai), car comme je l’ai dit, on n’a quasiment pas le temps de cuisiner le soir, hormis de mettre un plat au four ou une casserole sur le feu. J’ai remarqué que ma grande miss n’aime pas manger deux soirs la même chose, alors je saute toujours un jour. Par exemple, nous allons manger de la soupe le dimanche soir et le mardi soir. 

Congeler le surplus : pour certains plats, il arrive qu’on en ait pour plus que deux repas. C’est alors directement direction le congélateur, pour le congeler tant que c’est fraichement préparé. 

2 tupperwares pour le midi et 2 pots pour le congélateur
2 tupperwares pour le midi + 2 pots pour le congélateur (+ un repas pour 3, on l’a déjà mangé !)

Le congélateur, une aide précieuse au quotidien

Malgré ce fonctionnement avec la planification et l’anticipation des repas, il m’arrive de ne plus rien avoir pour boucler la semaine, car je n’ai quelquefois pas assez de temps le mercredi (entre les enfants, les activités diverses … vous connaissez !?). C’est là que le congélateur se révèle précieux ! J’y ai quelques légumes nature, mais pour le sujet d’aujourd’hui, ce sont les plats cuisinés maison qui nous intéressent. En effet, il y a particulièrement UN soir où je n’ai pas la force/l’envie/le courage de cuisiner, c’est le vendredi soir ! Je suis vidée de ma semaine !!! Alors, il me faut quelque chose de SIMPLE (comme un plat cuisiné industriel mais en version maison 😉 : je mets dans une casserole, dans une poêle, au four … ça réchauffe et c’est tout ! C’est là que je suis hyper-contente d’avoir cuisiné en grande quantité et congelé. 

En pratique :

2 formats : soit individuel en réutilisant des pots à confiture (parfait pour une portion pour un midi), soit dans des grands pots en verre de 1L (ce sont des pots de compote que je réutilise) qui assurent un repas pour 2-3 personnes. Attention à ne pas trop remplir les pots, ils risqueraient d’exploser, les aliments prenant plus de place en congelant !

Petit et grand pots de dhal prêts à être congelé
Petit et grand pots de dhal prêts à être congelé

Des plats qui se congèlent facilement : soupe, risotto, poêlée de légumes, ratatouille, dhal de lentilles, galettes de légumes, etc. Ce sont des plats facilement réalisables en grande quantité, qui se congèlent bien sans que cela altère la texture ou le goût et qui se réchauffent très bien également. 

Dhal de lentilles, riz et carottes ... parfait à cuisiner en grande quantité et congeler
Dhal de lentilles, riz et carottes … parfait à cuisiner en grande quantité et congeler

Voici mon organisation (aujourd’hui … elle évoluera sans doute), je vous la propose à titre d’exemple pour vous inspirer. Donc, j’ai envie de dire, plutôt que de copier (ou de vous flageller si vous n’y arrivez pas) ce qu’on voit sur la toile (ou mon exemple), testez pour trouver l’organisation qui vous convient, à vous et votre famille selon votre organisation et vos habitudes alimentaires ! Vous retrouverez sur le site de Nathalie les astuces des différents blogueurs participant à ce carnaval … de quoi vous inspirez pour trouver VOTRE organisation.

N’hésitez pas à me raconter en commentaires vos astuces d’organisation pour manger sainement au quotidien … 

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manger dans la joie et la gourmandise
Organisation et comportement en cuisine et à table
9 janvier 2019 by Cel 3 Comments

5 astuces pour des repas sereins en famille

Bonne résolution de début d’année ou non, passer des repas sereins est important pour de nombreuses familles. Pourquoi ? C’est tout d’abord dans la semaine (et nos quotidiens pressés !), un des endroits où nous passons finalement le plus de temps tous ensemble … autant que cela se passe bien !

Ensuite, nous parents, nous projetons souvent beaucoup d’attentes voire d’inquiétudes sur ce moment : manger diversifier (est-ce que mon enfant a tous les apports qu’il lui faut ?), construire l’esprit de famille (pourquoi mon petit dernier ne reste pas en place, alors que c’est un des seuls moments qu’on passe tous ensemble ?!), faire respecter son autorité voire répliquer certains schémas vécus plus jeunes (fini ton assiette ! tu n’auras pas de dessert ! etc.).  

Hors, ces moments à table construisent un rapport sain à la nourriture, sans relier celle-ci à nos émotions ou à un rapport affectif : savoir manger à sa faim et ressentir sa satiété (combien d’adultes le peuvent, tant on a appris à finir notre assiette !?), être curieux et goûter de tout (cela prend du temps !), ne pas percevoir le dessert (et les aliments sucrés) comme une récompense ultime (voir cet article de Nos petits mangeurs à le sujet). Bref, beaucoup de choses se jouent au moment du repas … alors pour commencer cette année 2019 sur de bonnes bases, voici quelques astuces pour des repas -plus- sereins en famille. 

5 astuces pour des repas sereins en famille

1/ Être bien assis

Ce conseil peut paraître « tout bête » et pourtant … Les jeunes parents savent combien il est difficile de faire rester les bambins à table, particulièrement quand ils passent par exemple de la chaise haute au réhausseur. Chez nous vers 2-3 ans, ma grande miss ne restait pas en place : elle ne voulait plus le réhausseur, elle voulait une chaise de grand et se mettait donc à genoux … mais elle avait des fourmis dans les jambes, elle se relevait … bref, une tornade à table ! Il faut d’abord savoir que les jeunes enfants ne peuvent pas rester longtemps assis à table, autant en prendre conscience, cela enlèvera des tensions inutiles !

Ensuite, leur permettre d’être assis dans une position physiologique les aidera à rester assis. Quèsaco ? C’est-à-dire les pieds à plat (touchant le sol ou un support). Pour cela, la solution que nous avons trouvée et qui a nettement amélioré nos repas, c’est la chaise évolutive. En pouvant ajuster l’assise et un plateau servant de repose-pied, cette chaise suit l’enfant quasiment de 6 mois à l’âge adulte. Une des plus connues est la Tripp-Trapp de Strokke que nous avons pour ma petite miss (elle est chère, merci la liste de naissance !), sinon guetter Le bon coin ou autre site d’occasion, c’est comme cela que nous avons eu celle de ma grande miss.  

2/ Faire participer l’enfant

Inclure l’enfant dans les préparatifs du repas le responsabilise et peut l’aider à vouloir manger. Cela peut être : 

  • La préparation des repas évidemment, j’en parle beaucoup sur ce blog (retrouvez toutes mes recettes de cuisine avec les enfants ici)
  • Le choix du menu : que vous planifiez votre menu pour la semaine ou au jour, le jour, incluez de temps en temps votre enfant dans cette activité-là (voir l’article ici). Il va souvent choisir ses plats préférés, mais ça peut être l’occasion de commencer à lui apprendre à équilibrer une assiette entre les féculents, les légumes et éventuellement des protéines : « ok, tu as choisi des pâtes, et quel légume veux-tu dans ton menu ? Une salade de carottes râpées ?  D’accord ».
  • La mise en place de la table et débarrasser à la fin du repas : les tout-petits ont très tôt envie d’aider, de manipuler en nous imitant… et cela ne dure pas ! Donc, il s’agit de prendre l’habitude petit : ne pas hésitez dès 18mois-2 ans à permettre à votre enfant de mettre son couvert, en ayant un placard accessible avec sa vaisselle (y compris un verre en verre : les enfants peuvent être très précautionneux si on leur laisse la possibilité). Évitez aussi si possible de présenter ce moment comme une corvée : c’est une des tâches à réaliser dans la maison, plus on s’y met à plusieurs, plus cela laisse du temps pour d’autres choses (jeux, histoires, …). C’est aussi un moyen d’apprendre l’entraide dans la famille : « on s’aide dans une famille ! » comme répète maintenant ma grande miss 😉
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Participer aux courses (avec une recette illustrée ici)

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3/ Avoir faim au repas 

Troisième astuce à l’apparence simpliste, mais on l’a tous observé : en général, quand notre enfant a très faim, on n’a pas besoin de répéter 10 fois « mange ! » (genre ma grande miss après ses 2h de piscine ce matin !). Donc, cela signifie trois choses :

  • Accepter que notre enfant n’ai pas/peu faim : « L’enfant sait spontanément de quelles quantités de nourriture il a besoin. S’il mange moins à un repas, il mangera plus au repas suivant. Faisons-lui confiance. » Catherine Guegen. Savoir écouter sa faim, c’est savoir se réguler, construire un rapport sain à la nourriture (ne pas se bourrer de chocolat parce qu’on est fatigué par exemple … dixit moi-même après 2 ans de nuits entrecoupées). C’est une compétence que peu d’adultes ont ! Cette difficulté conduit à des comportements alimentaires pouvant amener à des problèmes de santé (obésité, diabète, etc.). 
  • Limiter le grignotage : c’est aussi la base pour que notre enfant ait envie de manger à table ! Oui, mais, mon enfant a par exemple souvent TRÈS faim 15 minutes avant que le repas soit prêt …  Cela, chez les petits, peut amener à des crises, tant ils ne sont pas en capacité de gérer cette chute de la glycémie qui entraîne une déstabilisation émotionnelle. Deux solutions : soit revoir l’organisation pour manger plus tôt, soit accepter de donner un petit en-cas qui est acceptable pour vous. À la maison, c’est un petit fruit ou quelques bâtonnets de carotte le plus souvent (ça fait l’entrée du repas et une portion de fruit ou légume !). 
  • S’assurer que notre enfant se dépense suffisamment : les enfants en ont beaucoup besoin, alors qu’entre l’école et les soirs pressés, ils ne mettent pas si souvent le nez dehors ! Donc, il s’agit , dès qu’on peut, de leur permettre de se dépenser : un tour à vélo pour acheter le pain, une balade pour aller chez le boucher, etc. À défaut, surtout l’hiver où la nuit arrive vite, cela peut-être de construire une circuit de motricité à l’intérieur comme le blog Minuscule infini le présente ici et ici. Personnellement, j’aime cette idée, car mes deux miss sont vraiment dans la motricité globale en ce moment et apprécient beaucoup toutes les deux ce genre d’installation malgré leur différence d’âge. 
Manger avec appétit
Manger avec appétit

4/ Lâcher-prise et faire confiance à son enfant 

Sans laisser tout faire à son enfant, il est fatiguant (et inefficace)  au quotidien de « guerroyer » sur tout ! Cela nous épuise et construit un rapport d’opposition avec notre enfant. Donc, on peut se poser 5 minutes et s’interroger sur ce qui est vraiment important pour nous les parents : quelles règles sont importantes pour moi ? Quelles sont les capacités de mon enfant en fonction de son âge ? Pour cela, je vous conseille le livre d’Isabelle Filliozat « J’ai tout essayé ! ».

Établir 2-3 règles (je préfère le terme de « limite », c’est-à-dire poser un cadre avec des permissions -le comportement désiré- et des informations). Les expliquer clairement à son enfant … et se détendre sur le reste. À vous de voir les « limites » qui sont importantes pour votre famille ! Et s’il y a des soirs où on n’y arrive pas, cela ne sert à rien de se culpabiliser : on avance à petits pas !

Je vais vous donner deux exemples personnels : une réussite et un échec (pour l’instant !). 

  • Le temps du repas : quelques fois ma grande miss commence à manger, puis préfère aller jouer. On lui demande si elle n’a plus faim : « oui !« . On lui rappelle alors le cadre chez nous : « le repas est terminé quand la table est débarrassée ». Ensuite, on s’assure qu’elle ait bien compris, avant de sortir de table. Si elle revient avant qu’on ait fini de manger, elle peut continuer son repas. Il lui arrive de revenir quelquefois réclamer après que la table soit débarrassée : on rappelle calmement la règle … et tout ce passe bien ! C’est plutôt pour faire durer la soirée : si elle avait faim, elle serait restée à table !
  • Le gaspillage : c’est un des points les plus difficiles pour moi (car très important à mes yeux) et qui peut rentrer en contradiction avec l’écoute de la faim. Pour lui apprendre à estimer sa faim (et donc ne pas gaspiller), nous laissons ma grande miss se servir ou nous la servons et elle nous dit « stop ». Elle pourra évidemment en avoir à nouveau si elle a encore faim. Cela marche à peu près … mais pour le côté « boisson », elle demande très souvent tisane ou lait, qui reste dans le bol ! Et là, c’est moi qui dois souffler et lâcher-prise !!! 
Le plaisir de picorer !
Le plaisir de picorer !

5/ Interroger ou raconter une histoire 

Cette dernière astuce est plus anecdotique, mais comme elle marche très bien ici, je vous la partage ! Ma grande miss est fan d’histoire … donc raconter une histoire pendant le repas (le dernier dessin-animé vu, l’histoire des 3 petits cochons ou de la Belle au bois dormant au choix) permet de capter son attention et de créer une discussion, qui l’inclue dans le moment du repas et lui donne envie de manger. Récemment, nous avons aussi testé l’histoire autour d’un légume, par exemple le poireau (un jour que ma grande miss faisait la grimace en les voyant dans son assiette) : qu’est-ce que c’est comme légume ? Où est-ce que ça pousse ? Dans la terre, sur la terre, dans un arbre ? D’où est-ce que ça vient ? Et comme ça, on raconte une histoire autour de l’aliment, ce qui donne envie de le manger ! (oui, elle a mangé ses poireaux ce soir-là !).  

Manger sereinement dans la joie
Manger dans la joie

Armé de ces cinq astuces, j’espère que cela vous aidera à aborder le moment du repas avec calme. Cet article fait partie du carnaval d’articles sur le sujet, réalisé par Nath du blog Nutri-mômes.  J’aime particulièrement cet article qu’elle a écrit, donnant 8 idées de collation saine pour les enfants. Vous avez accès à la compilation de l’ensemble des articles et donc des astuces des autres blogueurs, sous forme d’un e-book gratuit que vous trouverez ici chez Nath. 

N’hésitez pas à partager dans les commentaires vos astuces, je me ferai un plaisir de les compiler dans un nouvel article. À vos claviers ! 

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La fièrté de dire "c'est moi qui l'ai fait !"
Organisation et comportement en cuisine et à table
14 novembre 2018 by Cel 2 Comments

3 habitudes pour rester zen en cuisine et à table avec les enfants

Le repas n’est pas forcément le moment le plus zen en famille, alors que c’est un des rares temps où on voit nos enfants dans la course effrénée de nos journées ! On souhaite se retrouver, partager notre journée, discuter dans le calme … et c’est souvent tout le contraire ! Je vous partage trois astuces, que j’essaye d’appliquer au quotidien, pour des repas plus sereins :

3 habitudes pour rester zen en cuisine et à table avec les enfants

Habitude n°1 : s’organiser en cuisine

Première habitude la plus importante, il n’y a pas de secret, l’organisation ! Si on attend 19h le soir pour se dire « qu’est-ce qu’on mange ? », ça a plus de chance de finir en plat préparé ou en jambon-pâtes qu’en plat sain et équilibré. Pourquoi ? C’est pile l’heure où nos enfants ont FAIM, sont fatigués et sont très en demande de notre attention, comme ils ne nous ont pas vu de la journée ! Cela est d’autant plus marqué avec des tout petits !!! Les soirs où je n’ai rien pu préparer en avance sont les pires : soit ma petite miss est accrochée à ma jambe sans que je puisse faire un pas, soit elle a le nez dans les placards, en train de les vider intégralement ! Pendant ce temps-là, ma grande miss escalade tout ce qu’elle peut dans le salon … Bref, ce ne sont vraiment pas les soirées les plus sereines !!! 
Alors, il s’agit de s’organiser et d’anticiper la préparation des repas, pour que le temps passé à cuisiner le soir soit réduit (sauf si vous êtes présents tous les deux avec votre conjoint(e) et que l’un gère les enfants pendant que l’autre cuisine, mais dans la réalité de la semaine, c’est rarement le cas chez nous !). 

Planifier ses menus 

Cela peut paraître barbant, mais on prend vite le pli ! Choisissez un moment agréable pour la famille et posez-vous avec votre conjoint(e), les enfants et chacun choisi quelques plats qu’il préparera (cf. article ici). Vous pouvez sortir quelques livres de cuisine ou utiliser internet (vive Marmiton ou Pinterest pour trouver des idées ;-). 

Anticiper la préparation 

Là, vous avez de multiples possibilités à adapter à votre fonctionnement et vos habitudes :

Option 1 : Préparer à l’avance

Vous préparez à l’avance le week-end, en mode « batchcooking », très populaire en ce moment sur le net : vous passez 2h en cuisine le week-end pour préparer des éléments de base (légumes cuits, céréales, sauces, etc.) qui seront ensuite assemblés de différentes manières pour former 4 à 5 plats dans la semaine.

Option 2 : Doubler les quantités

Cela permet d’avoir des restes et ne pas avoir à cuisiner à tous les repas. Vous pouvez alors prévoir du temps un jour sur deux ou deux fois dans la semaine, pour cuisiner les repas pour les jours suivants. Afin de varier un peu les repas, vous pouvez congeler l’excédent et sortir du congélateur les restes d’un repas précédent. 

Option 3 : Anticiper la préparation des composantes de base

Si votre emploi du temps vous le permet, vous pouvez anticiper la préparation de certaines étapes du plat (la veille, le matin, entre midi-et-deux si vous rentrez manger chez vous), vous pouvez alors faire cuire les légumes, les céréales ou d’autres composantes en avance. Le soir, il n’y a plus qu’à finir la préparation.

Personnellement, je fais un petit mix de tout cela : nous avons deux temps de préparation des repas (le weekend et le mercredi) et les quantités sont doublées pour fournir à la fois les repas du midi au boulot et le soir. Nous cuisinons la plupart du temps des plats qu’il n’y a plus qu’à réchauffer, c’est le plus simple les soirs de semaine avec nos deux miss quand je suis seule avec elles ! Si ma fille participe à la préparation d’un repas, c’est soit le mercredi après-midi, soit le week-end que nous prévoyons un atelier cuisine. Ensuite, il n’y a pas de règles ou de mode à suivre, à vous de trouver l’organisation qui vous correspond à vous et votre famille !

Croquer dans un fruit avec plaisir
Croquer dans un fruit avec plaisir, et non par obligation !

Habitude n°2 : lâcher prise avec les enfants

Cette deuxième habitude (la plus difficile pour moi !), concerne le déroulé du repas. En effet, en tant que parent, nous sommes souvent imprégnés de « croyances » qui nous ont été répétées enfant. Il faut finir ton assiette, tu n’auras pas de dessert si tu ne finis pas tes légumes, on ne gaspille pas, reste à table, etc. » A cela se rajoute souvent la « peur » que notre enfant n’ait pas assez mangé, ne grandisse pas bien, manque de ceci ou de cela … Alors qu’il faut lui faire confiance ! En effet, un enfant est à l’écoute de ses signaux de faim et de satiété (contrairement à nous adulte, qui ne savons plus écouter notre corps). Ceci à condition qu’il n’y ait pas à disposition des aliments trop sucrés ou industriels qui viennent perturber cette perception des sensations. De plus, ses besoins varient en fonction de sa fatigue, de ce qu’il a mangé au repas précédent, s’il a un pic de croissance, s’il couve quelque chose, etc. 

Détendons-nous à l’approche du repas 

C’est sûr, cela sera plus facile si on a été organisé 😉 et faisons confiance à notre enfant. Ce n’est pas du laxisme, mais un respect des besoins de l’enfant. N’hésitez pas également à rire et à introduire des moments ludiques (vous connaissez l’histoire des petits pois qui font du toboggan pour faire la fête dans le ventre !?), atmosphère détendue garantie !

Evitons de forcer

Car l’enfant va automatiquement rentrer en opposition, ce qui peut rendre le repas conflictuel. Proposons à l’enfant, sans se vexer s’il ne mange pas ce que nous avons préparé avec amour (oui, c’est dur !). Il faut également se souvenir que le refus de manger certains aliments est une étape normale du développement de notre enfant (voir article ici).

Ne présentons pas le dessert comme une récompense

Car cela mettra les aliments sucrés en évidence et à contrario les légumes comme une obligation. Il ne s’agit pas de permettre de manger que du dessert évidemment, mais on peut être souple sur l’ordre des choses, nos petits bouts n’ayant pas encore intégrés tous les codes de notre société. « Tu veux manger ton dessert avant ? OK. Tu as encore faim ? Voici ton plat. » Ceci à condition de ne pas proposer de dessert hyper sucré, mais plutôt la portion habituelle de fruits ou de yaourts que l’enfant aurait eu. 

Apprendre à tartiner
Apprendre à tartiner

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Habitude n°3 : encourager l’autonomie de l’enfant

Là, c’est être zen à long terme. Au début, c’est sûr, tranquille on ne l’est pas lorsque notre enfant met le couvert (avec son verre qui risque de casser), qu’il apprend à manger tout seul (en repeignant le mur derrière lui), qu’il met deux fois trop de céréales dans son bol, … Mais c’est par sa propre expérience qu’il apprend ! Il gagnera ainsi en confiance en lui et en autonomie, ce qui permettra de futurs repas plus sereins pour toute la famille. 

Le laisser manger seul

Cela concerne les plus petits qui apprennent par imitation et ont envie de faire comme nous. Très vite, ils ont envie de prendre la cuillère ou bien ils mettent les mains directement dans l’assiette ! Ça en met partout (oui, le sol est un champ de bataille après le repas !), mais c’est leur manière d’apprendre et de découvrir les aliments. Cela promet des repas plus sereins, où vous ne saurez plus obligé de tout faire pour votre enfant … et il sera très fier de lui !

Le laisser se servir

Ça lui permet d’estimer progressivement sa faim et de limiter le gaspillage « tu te sers ce que tu penses pouvoir manger en fonction de ta faim. Tu pourras te re-servir si tu as encore faim quand tu as fini ton assiette. »

Le laisser manipuler un couteau

Avec surveillance évidemment. On peut commencer par un couteau à bout rond pour étaler (son fromage frais, sa purée d’amande, sa tartinade) ou couper des aliments mous (une banane par exemple). Ainsi, il saura préparer tout seul certaines étapes de son petit-déjeuner ou de son goûter. Puis, on pourra l’accompagner dans l’utilisation d’un couteau plus coupant, afin qu’il participe à la préparation des repas et puisse couper lui-même les aliments dans son assiette. 

Favoriser l'autonomie en cuisine
Favoriser l’autonomie en cuisine

Cet article participe à l’évènement « 3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien » du blog Habitude zen, d’Olivier Roland. Ce blog est riche en conseils pour un quotidien plus serein. J’aime notamment cet article « 3 habitudes zen (et faciles) pour rester un rebelle intelligent quand on devient parent ». Ça correspond bien à la période que je traverse ! Un livre sera publié regroupant tous les articles participant à cet évènement. 

Et vous, quelles sont vos habitudes pour un quotidien plus zen en cuisine et à table ?

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