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Ma meilleure astuce pour manger sain quand je n’ai pas le temps de cuisiner

Alors, je ne vais pas vous sortir d’un coup de baguette magique un repas sain et équilibré en 5 minutes … On peut faire un assemblage de conserves et céréales du placard. Ça va pour un soir, mais quand cette situation se répète ? Vous pouvez aussi acheter des plats tout prêts ? Mais ce n’est pas vraiment mon choix et je ne suis pas sûr qu’on puisse qualifier vraiment ces repas de sain ! Encore, une fois, si c’est occasionnel (ça m’arrive aussi, rassurez-vous) il n’y a pas de problème !

Par contre, ce n’est pas vraiment une solution au quotidien … alors que la situation « je n’ai pas le temps » peut-être assez récurrente dans nos journées pressées. En deux mots, mon astuce se résume à anticipation & congélateur.Grâce à cela, nous arrivons à manger sain et équilibré notamment la semaine, où nous avons très peu de temps pour cuisiner : je gère souvent mes deux miss seule le soir, mon compagnon revenant pour l’heure du repas (en échange, c’est lui qui les gère le matin et je pars tôt !). Avec une petite miss de 15 mois et une grande de 4,5 ans, il est très difficile de faire à manger le soir (même juste 10-15 minutes), car c’est une heure où elles sont très en demande. Alors, comment je m’organise ?

Ma meilleure astuce pour manger sain quand je n'ai pas le temps de cuisiner

Cet article participe à l’événement inter-blogueurs “Votre meilleure astuce pour manger sain quand vous n’avez pas le temps de cuisiner ” organisé par Virginie du blog Soigne ton assiette. Sa recette de crêpes sans lait et sans gluten me tente bien d’ailleurs, à tester d’urgence ! Si vous avez aimé cet article, je vous remercie de cliquer sur Partager l’article !

Quel est l’intérêt du fait-maison ?

Avant de parler organisation, revenons à l’intérêt du fait-maison. C’est en effet si facile d’ouvrir une boite de conserve, un sachet de surgelé de l’ami Picard, etc. et la question est réglée, n’est-ce pas ? Il y a quatre principales raisons pour lesquelles j’ai choisi de limiter les plats préparés chez nous.

Pour le goût 

Utiliser des produits frais, de saison, fraichement cueillis (qui n’ont pas traversé la moitié du globe en porte-containers réfrigérés ou qui n’ont pas poussé dans des serres chauffées au mois de février) et les cuisiner nous-mêmes, cela signifie une alimentation goûteuse, variée, gourmande pour nous et nos enfants … c’est pour ça qu’on mange, non ? Cela me semble important pour développer le goût des enfants, à un âge où il se construit. C’est aussi raconter des histoires pour développer l’intérêt et la curiosité de nos enfants : savoir d’où viennent nos aliments, comment ils poussent. Cette activité de cueillette est par exemple super à faire avec les enfants.

Pour notre santé (et celle de nos enfants !)

On l’a entendu à plusieurs reprises récemment, les produits ultra-transformés sont à éviter autant que possible : ils sont source de sucres cachés, trop gras et trop salés. Ils contiennent des additifs (colorants, émulsifiants, conservateurs, exhausteurs de goût, arômes…) dont certains sont mauvais (ou qu’on soupçonne mauvais) pour notre santé, on le découvre chaque jour. De plus, les procédés industriels les transforment en profondeur et les rendent peu intéressants du point de vue nutritionnel. On retrouve cette recommandation dans la dernière version du Programme National Nutrition Santé ici.

Pour l’environnement

Choisir des produits bruts, bio et locaux, c’est limiter l’utilisation de produits chimiques et leur impact sur la santé et l’environnement. C’est limiter aussi les kilomètres parcourus par les aliments. Même si le bio n’est pas la panacée non plus, il faut en avoir conscience (il y a aussi des traitements !). C’est un pas vers des pratiques agricoles différentes et plus respectueuses de l’environnement. En choisissant des produits bruts à cuisiner soi-même, c’est aussi réduire ses déchets et ses emballages. Face à la prise de conscience sur le changement climatique, je me dis que j’essaye à mon échelle de modifier déjà mes propres habitudes (et je pourrai répondre cela à mes enfants quand ils viendront me demander dans quelques dizaines d’année pourquoi on n’a rien fait … c’est une question qui me taraude !). 

Pour contrôler notre budget 

Quand on fait le choix du bio (dixit les raisons ci-dessus), le budget peut vite exploser, notamment si on achète des produits transformés. Même si, j’y reviendrais peut-être dans un article, nous avons choisi d’avoir un budget alimentaire assez important, car la qualité a un prix ! Pour autant, on essaye de conserver un budget raisonnable, en achetant les produits les plus bruts possibles et en les cuisinant nous-mêmes.

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La règle d’or : anticiper 

Consommer du « fait-maison », cela signifie que tant qu’on n’a pas cuisiné, le frigo est vide ! Alors, au début ça fait bizarre … mais après, c’est très jouissif de voir les boites et les bocaux bien rangés dans le frigo ! Il y a différentes manières d’anticiper, à vous de voir ce qui vous convient en fonction de votre organisation et de votre façon de manger. Chez nous, cela se résume en trois points :

Frigo rempli de plats fait-maison

1/ Planifier ses repas

J’ai commencé à planifier les repas, non pas pour des questions d’organisation, mais pour mieux contrôler mon budget et limiter le gaspillage : je n’achète (au moins en frais), que ce dont j’ai vraiment besoin. Je l’applique moins pour l’épicerie sèche, où le magasin bio n’étant pas à côté de chez moi, j’y fais un gros plein deux fois par mois pour racheter ce que j’ai terminé.

Cela a bien fonctionné pour la maîtrise du budget et le gaspillage, mais cela a surtout été la clé d’un quotidien plus serein la semaine : plus de qu’est-ce qu’on mange ce soir ? Plus de stress à gérer la douche des enfants en même temps que le repas qui cuit/qui brûle ! 

Calendrier illustré (de Terre Vivante) avec les légumes de saison
Calendrier illustré (de Terre Vivante) avec les légumes de saison pour aider à connaître et cuisiner les légumes

En pratique :

Acheter ses légumes et produits frais : je reçois les produits de l’AMAP le jeudi soir (légumes, yaourts, fromage, oeufs, pommes … quelques fois de la viande).

Faire son menu : sur la base des produits de l’AMAP, les légumes sont mon point de départ pour toutes les recettes (je ne parts plus de la viande, bien moins présente dans notre alimentation). Nous établissons le menu le samedi jusqu’au jeudi ou vendredi suivant. Si vous êtes à la recherche d’idées, je vous invite à consulter mes tableaux Pinterest qui sont ma source d’inspiration. Vous pouvez aussi vous inscrire à ma newsletter, où je donne chaque semaine nos menus pour vous donner des idées.

Compléter les courses si besoin : marché, primeur du village, magasin bio dans la semaine, supermarché pour tout ce qu’on ne trouve pas ailleurs.

NB : si vous n’êtes pas dans une AMAP, vous pouvez inverser évidemment les deux premières étapes. Vous faites d’abord votre menu, avant d’acheter les légumes et autres produits dont vous avez besoin.

Tableau effaçable pour écrire le menu de la semaine
Tableau effaçable pour écrire le menu de la semaine

2/ Cuisiner quand on a le temps

D’accord, c’est tout bête, pour avoir à manger quand on n’a « pas le temps » … il faut bien le faire quand on a ou qu’on prend ce temps ! Il n’y a pas de règle, à vous de voir le moment qui est le mieux pour vous : le dimanche matin, le dimanche soir, un soir de semaine, … Si vous n’êtes vraiment pas motivé pour cuisiner, faites-vous une petite sélection de podcasts ou de musiques à écouter (je fais ça pour le linge à étendre ou à plier !) … ça passera plus vite !

En pratique :

Prévoir une ou plusieurs sessions cuisine : je ne pratique pas le batchcooking (très à la mode dans la blogosphère en ce moment), car elle ne me convient pas ! Qu’est-ce que c’est ? Cuisiner en 2h tous les repas de la semaine. J’ai testé : cela fait trop en quantité (il y avait trop de restes et de plats) et une session cuisine trop importante (dans la variété des préparations à faire et le temps que cela prenait).

J’ai donc ajusté ce mode d’organisation en faisant trois grosses sessions cuisine pour toute la semaine : 

  • le dimanche matin pour moi (en même temps que la préparation du repas du midi), 
  • le dimanche soir pour mon compagnon (nous nous répartissons les repas du début de semaine),
  • le mercredi soir pour moi (pour boucler la fin de semaine). Cela permet ainsi de re-ajuster en milieu de semaine les menus en fonction des restes, sachant que je garde alors des légumes qui se conservent bien : si je ne les cuisine pas le mercredi, ils passeront à la casserole le weekend d’après !
Menu d'été préparé à l'avance
Menu d’été préparé à l’avance

3/ Doubler les quantités

Lors de ces trois sessions cuisine, on cuisine tout en double : un plat cuisiné nous assure deux repas voire plus (sachant qu’on cuisine pour tous les repas de la semaine : midi -au boulot- et soir). Maintenant, je n’arrive plus à cuisiner simplement pour 4 personnes !

En pratique :

Manger deux fois la même chose dans la semaine : certains préfèrent pré-préparés des aliments (cuisson ou découpe de légumes nature) pour les cuisiner rapidement différemment dans la semaine. Je n’ai pas cette pratique (même si j’aimerai), car comme je l’ai dit, on n’a quasiment pas le temps de cuisiner le soir, hormis de mettre un plat au four ou une casserole sur le feu. J’ai remarqué que ma grande miss n’aime pas manger deux soirs la même chose, alors je saute toujours un jour. Par exemple, nous allons manger de la soupe le dimanche soir et le mardi soir. 

Congeler le surplus : pour certains plats, il arrive qu’on en ait pour plus que deux repas. C’est alors directement direction le congélateur, pour le congeler tant que c’est fraichement préparé. 

2 tupperwares pour le midi et 2 pots pour le congélateur
2 tupperwares pour le midi + 2 pots pour le congélateur (+ un repas pour 3, on l’a déjà mangé !)

Le congélateur, une aide précieuse au quotidien

Malgré ce fonctionnement avec la planification et l’anticipation des repas, il m’arrive de ne plus rien avoir pour boucler la semaine, car je n’ai quelquefois pas assez de temps le mercredi (entre les enfants, les activités diverses … vous connaissez !?). C’est là que le congélateur se révèle précieux ! J’y ai quelques légumes nature, mais pour le sujet d’aujourd’hui, ce sont les plats cuisinés maison qui nous intéressent. En effet, il y a particulièrement UN soir où je n’ai pas la force/l’envie/le courage de cuisiner, c’est le vendredi soir ! Je suis vidée de ma semaine !!! Alors, il me faut quelque chose de SIMPLE (comme un plat cuisiné industriel mais en version maison 😉 : je mets dans une casserole, dans une poêle, au four … ça réchauffe et c’est tout ! C’est là que je suis hyper-contente d’avoir cuisiné en grande quantité et congelé. 

En pratique :

2 formats : soit individuel en réutilisant des pots à confiture (parfait pour une portion pour un midi), soit dans des grands pots en verre de 1L (ce sont des pots de compote que je réutilise) qui assurent un repas pour 2-3 personnes. Attention à ne pas trop remplir les pots, ils risqueraient d’exploser, les aliments prenant plus de place en congelant !

Petit et grand pots de dhal prêts à être congelé
Petit et grand pots de dhal prêts à être congelé

Des plats qui se congèlent facilement : soupe, risotto, poêlée de légumes, ratatouille, dhal de lentilles, galettes de légumes, etc. Ce sont des plats facilement réalisables en grande quantité, qui se congèlent bien sans que cela altère la texture ou le goût et qui se réchauffent très bien également. 

Dhal de lentilles, riz et carottes ... parfait à cuisiner en grande quantité et congeler
Dhal de lentilles, riz et carottes … parfait à cuisiner en grande quantité et congeler

Voici mon organisation (aujourd’hui … elle évoluera sans doute), je vous la propose à titre d’exemple pour vous inspirer. Donc, j’ai envie de dire, plutôt que de copier (ou de vous flageller si vous n’y arrivez pas) ce qu’on voit sur la toile (ou mon exemple), testez pour trouver l’organisation qui vous convient, à vous et votre famille selon votre organisation et vos habitudes alimentaires ! Vous retrouverez sur le site de Nathalie les astuces des différents blogueurs participant à ce carnaval … de quoi vous inspirez pour trouver VOTRE organisation.

N’hésitez pas à me raconter en commentaires vos astuces d’organisation pour manger sainement au quotidien … 

Cet article a 7 commentaires

  1. Salut Céline;
    Merci pour ton article.
    Je laisse un lien de mon blog : https://mon-super-regime.com/
    Perso, je suis un adepte du cuisinage en double ou en triple, pour faire plusieurs fois le même repas dans la semaine, enfin pas tout à fait. Parce que je couple les préparations entre elles.
    Par exemple je reprends un reste de Dahl et je fais des pâtes. Ou je fais une fondue de légumes et je reprends un reste de Riz. Tu vois l’idée?
    Voilà c’est ma petite organisation personnelle.
    Qu’en penses-tu?

    1. Cel

      Bonjour et merci pour ton commentaire ! Effectivement, c’est une bonne idée de recombiner les restes pour faire de nouveaux plats. Je fais ça pour ma boîte à lunch pour le boulot quand ce sont des petits restes ! Le soir, tu l’auras compris, c’est au plus simple !

  2. Merci pour cet article très complet !

    Je n’avais pas pensé aux pots de confiture pour congeler mes restes. Merci pour cette astuce 🙂

    Je cuisine aussi en grande quantité. Et comme toi, soit je congèle, soit j’utilise les restes pour les lunch box du lendemain midi 🙂

    Je ne pourrais plus non plus me passer de mon congélateur !

    1. Cel

      Vive les restes pour les lunch box! J’ai cru comprendre à travers tes articles que les enfants en Belgique n’ont pas de cantine ?

      1. Oui, il y a des cantines en Belgique. Tu choisis d’y inscrire tes enfants ou non.
        Mes filles n’aiment pas les plats proposés. Et comme je ne suis pas convaincue de la qualité des repas (+ les desserts qui ne sont pas tops), je ne les y ai pas inscrites.

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