J’ai fait le constat cet été : ma grande miss n’était pas très motivée pour cuisiner avec moi, alors que ses cousins étaient hyper motivés ! Pourtant, j’y tiens à ces moments de cuisine partagés. Mais comment suis-je arrivée à une telle démotivation ? Plus jeune, elle aimait pourtant beaucoup ça ?! J’ai donc essayé d’analyser rétrospectivement nos séances cuisine pour identifier les erreurs à éviter, et vous faire part ainsi de mon expérience.
Un comportement trop interventionniste
J’ai été, je pense, trop directive et interventionniste dans la façon de m’y prendre avec elle, car dans l’attente d’un résultat précis. Il faut que j’essaye de lui laisser plus d’autonomie durant les ateliers, pour qu’elle prenne confiance en elle dans ce domaine et qu’elle se sente plus « libre ». Passant aussi beaucoup de temps en cuisine, elle doit sentir que c’est un peu mon « domaine réservé ». Il s’agit donc de lui laisser trouver sa place (c’est vrai aussi pour mon compagnon !).
Le manque d’implication
Je lui propose des ateliers cuisine de la même manière que les ateliers pâte à modeler ou peinture. Mais dans ces cas, elle est libre de peindre ou modeler ce qu’elle souhaite. Je vais essayer de l’impliquer davantage dans le choix de ce qu’elle va cuisiner, de lui donner des petites responsabilités (à sa mesure).
La temporalité
Il m’est arrivé à plusieurs reprises de prévoir un atelier cuisine à des moments qui ne sont pas forcément adéquats (fin de journée, fatigue, faim, l’heure du repas approche). C’est encore arrivé cette semaine : on avait prévu de fabriquer du pain en fin de journée, MAIS elle était fatiguée (journée sans sieste et après-midi chez la copine avec bêtises et excitations au menu), la séance cuisine a donc été très laborieuse (et elle ne l’a pas terminée). Après coup, elle a cependant été très fière de ce qu’elle avait fait, même si elle n’y avait participé que partiellement ! Il s’agit donc de veiller à proposer un atelier cuisine selon une bonne temporalité c’est-à-dire un moment où tout le monde est dans de bonnes dispositions : pas de stress lié au temps, éviter les états de fatigue et de faim.
Je vais donc essayer de maîtriser mes réactions (ne pas vouloir trop en faire ou en dire !) pour laisser un peu de « place » à ma grande miss, afin qu’elle aussi prenne du plaisir en cuisine ! Accepter également de modifier de qui est prévu, si la temporalité est mauvaise ! Je vais aussi tester 3 bonnes résolutions (l’article ici ) pour changer la manière dont on aborde la cuisine au sein de ma famille, afin d’impliquer tout le monde, du plus petit au plus grand !
Et vous, quels sont vos « défauts » en cuisine avec vos enfants ?
Voilà un article qui me parle beaucoup! Je me reconnais tout à fait dans tes mots.
Ma cuisine étant mon antre, j’ai appris à la partager. Et comme tu l’écris, il est important d’être soi-même dans de bonnes dispositions, pour accueillir un atelier cuisine en famille..
Merci pour la transcription des tes propres expériences et les solutions délivrées.
Merci pour ton commentaire. Oui, être dans de bonnes dispositions, c’est important ! J’en ai fait l’expérience encore à midi, où l’heure qui passe, la petite dernière qui a faim, etc … peuvent vite faire mal tourner un atelier cuisine !