Un petit-déjeuner fruité : mon Miam-o-fruits du quotidien
Je suis du matin, mais quelquefois, je n’ai pas envie de quelque chose de « solide » au petit-déjeuner (la tartine de pain complet ou semi-complet me semble difficile à avaler). Je me dis que c’est certainement la même chose pour nos enfants, c’est donc intéressant d’avoir d’autres pistes. Alors, dans ce cas-là, j’aime les préparations plus légères et fraiches, tout en tenant bien au corps jusqu’à midi. Dans cette catégorie, mes deux préparations préférées sont la crème de chia (que vous pouvez retrouver ici) et le miam-ô-fruits. Qu’est-ce que c’est que ce drôle de nom ? Cette préparation, riche en fruits et en oléagineux, est très fraîche et gourmande, tout en étant très nourrissante. C’est très surprenant !
Cette recette a été créée par France Guillain, sportive et navigatrice, qui a écrit de nombreux ouvrages sur l’alimentation, l’hygiène de vie et la santé. Cette recette, riche en bonnes graisses et en fruits, apporte toute l’énergie nécessaire pour tenir jusqu’à midi, ainsi que de très bons nutriments. Vous pouvez voir la recette originelle ici.
France Guillain a donné la recette à suivre absolument. Pour ma part, j’ai choisi d’adapter la recette à la réalité du quotidien : mieux vaut fait que parfait ! Alors, j’essaye de rester dans l’esprit de la recette originale, en m’adaptant à mes placards. Cela a toujours bien fonctionné comme cela pour moi, en constituant un petit-déjeuner à la fois léger et gourmand, qui me rassasie jusqu’à midi.
Elle va constituer le socle gustatif de la recette et former une petite crème enveloppante et très douce.
France Guillain conseille de l’huile de colza ou un mélange d’huile de lin et de sésame. Le plus important ici est de choisir une huile riche en oméga 3, ces gras dont nous manquons cruellement dans notre alimentation moderne.
➜ Pour ma part, je fais avec l’huile riche en oméga 3 que j’ai à la maison : huile de noix, huile de colza, huile de lin ou de cameline …
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Astuce : Comme il est long le matin de broyer les graines (et que le robot n’aime pas les toutes petites quantités), vous pouvez en faire un peu plus pour la semaine (pour d’autres Miam-ô-fruits ou pour saupoudrer dans un plat). À conserver dans un petit pot au frigo pour éviter l’oxydation et à consommer dans la semaine.
Ici, France Guillain conseille au moins 3 fruits de saison différents, en évitant les fruits secs et les agrumes, qui se digèrent trop vites.
➜ Encore une fois, si j’ai 3 fruits différents, tant mieux, sinon, je mets ce que j’ai dans ma corbeille ! À cette saison, les pêches, prunes et framboises se marient très bien avec la banane et les graines. L’hiver, j’aime beaucoup le kiwi et la poire.
Alors, tenté par la recette ? N’hésitez pas à tester et venir me raconter …
Bon, il faut être honnête : en cette période de confinement, on a besoin de petits remontants pour notre moral … et la consommation de petites douceurs gourmandes à tendance à augmenter, n’est-ce pas ? Et oui, quelque soit notre situation, ça fait du bien au moral !
Comme je profites de cette période pour faire plein de tests culinaires, je me suis dit que j’allais vous partager une de mes dernières trouvailles. Une tartinade au chocolat hyper-gourmande qui a été approuvée à l’unanimité et avec une composition relativement saine pour ce type d’aliment … grâce à un ingrédient mystère ! Ça vous intéresse ?!
Quel est l’ingrédient mystère, base de cette tartinade ? Qui en fait un aliment relativement sain et protéiné pour le matin ? Si vous connaissez l’houmous, vous aurez deviné … il s’agit des pois chiches (oui, oui !).
L’avantage des légumes secs est qu’ils sont relativement neutres. Ils permettent donc une multitude de déclinaisons. Si vous avez besoin d’en savoir plus, vous retrouverez ici tous leurs avantages, ainsi que mes astuces de cuisson et l’ensemble de mes recettes en comportant.
Les pois chiches sont ici mariés avec du chocolat et de la purée de cacahuète, pour en faire une délicieuse tartinade. Je vous avoue, c’est la 3e recette du genre que je teste ! Les précédentes ne m’avaient pas convaincue … mais là, franc succès ! Cette recette provient du livre de Cléa nommé « Houmous », où elle décline 30 recettes à partir de la célèbre purée de légumes secs. J’ai acheté son livre juste avant le confinement et je profite donc de cette période obligatoirement à la maison pour tester ses recettes. J’avoue : j’adore !
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Pourquoi je vous vante l’intérêt de cette tartinade, particulièrement pour le petit-déjeuner ? (Même si ça conviendra très bien au goûter aussi). C’est que grâce aux pois chiches, elle est très protéinée ! Ce qui tombe bien, c’est ce dont notre corps a besoin le matin pour se réveiller et commencer la journée avec entrain. Et elle reste relativement peu sucrée pour le matin. Donc, si l’houmous classique ne vous tente pas, vous pouvez tester sa version sucrée. Pour les enfants qui ont du mal avec les légumes secs, c’est aussi une chouette alternative. Vous voulez la recette ?!
Alors, ça vous dit ? Que cela soit pour les parents ou les enfants … testez, ça vous plaira ! Et venez me raconter …
Après avoir fait le point sur les effets du sucre sur les enfants dans cet article, parlons astuces pratiques maintenant pour lui donner une place plus équilibrée dans l’alimentation.
Un aliment (même à IG élevé) n’est pas un problème en soi, il s’agit avant tout d’une question de quantité et de régularité dans la consommation de certains aliments. Manger exceptionnellement des bonbons ou des céréales sucrées n’est pas un problème, c’est quand cela devient quotidien que ça l’est ! De plus, certains aliments, au-delà d’un IG élevé, apporte des nutriments intéressants pour les enfants en pleine croissance (le miel, les dattes ou le sucre complet par exemple). Il s’agit de mettre chaque aliment à sa juste place !
Il faut manger un peu de tout et de tout un petit peu.
Évitons également de présenter le sucre comme une récompense (et manger des légumes comme une obligation !). Il s’agit d’éviter de créer un rapport émotionnel aux aliments… c’est ce qui créé des troubles plus tard (comme se jeter sur une tablette de chocolat quand on est déprimé !).
Et la bonne nouvelle, je trouve, c’est que cela ouvre à une alimentation plus diversifiée. Testons de nouvelles céréales, de nouvelles associations, de nouvelles recettes … Utilisons des sucres naturels en pâtisserie. Prenons de nouvelles habitudes … pour apprécier la consommation exceptionnelle d’aliments plus sucrés ! Tout cela, c’est ce que je vous propose dans Cel, à table !
→ Diminuer progressivement la quantité de sucre dans les recettes (c’est comme le sel, il faut y aller progressivement pour s’habituer). Un repère ? L’idéal serait de ne pas dépasser 1/4 de sucre pour 3/4 de farine.
→ Être à l’écoute de sa faim. Ne pas manger systématique de dessert par exemple.
→ Utiliser d’autres parfums pour relever/parfumer nos préparations : les épices (comme la cannelle ou le mélange 4 épices), les extraits naturels (de citron, d’orange ou de vanille), les huiles essentielles comestibles (menthe, cannelle, citron, orange, mandarine …).
→ Utiliser des sucres naturels (sans que cela soit une excuse pour en manger plus 😉).
Les céréales à privilégier, en variant au maximum : pâtes complètes al dente, quinoa, couscous complet, grains de petit épeautre ou d’orge mondé, kasha (grains de sarrasin toastés), riz basmati // Côté farine : farines complètes (blé, petit ou grand épeautre), farine d’orge mondé ou de sarrasin, son d’avoine.
Les sucres à privilégier, en variant au maximum : fruits frais et fruits séchés // sucre de canne complet, sirop d’agave, miel (celui d’acacia en cuisine), sucre de coco, sucre de bouleau, sirop d’érable // chocolat noir à 85% de cacao.
NB : varier au maximum l’utilisation des différents sucres, pour profiter de leurs bienfaits et limiter l’impact de leurs défauts !
Le petit-déjeuner arrive après la longue période de jeune de la nuit (et oui, dé-jeuner, c’est-à-dire rompre le jeune !). Il permet de compenser une partie des dépenses de la matinée. Il ne doit pas être trop riche en glucides, pour éviter toute sensation de fatigue ou de faim vers 10-11h. Il s’agit donc de privilégier une énergie qui soit distribuée lentement à l’organisme. Malheureusement, de nombreux aliments proposés traditionnellement (pain blanc, biscottes, céréales toutes prêtes, jus de fruits…) sont composés de farines raffinées. Le son et le germe sont enlevés. Cela supprime les fibres et la plupart des nutriments, qui permettent une assimilation lente par l’organisme. À noter qu’il ne faut pas que des « bons glucides », le matin, notre corps a aussi besoin de « bons gras » et de protéines. Ils sont par exemple apportés par le beurre cru, les oléagineux comme les amandes, le fromage…
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter mon dossier sur le petit-déjeuner ici ou ci-dessous. Il vous donnera 8 idées et plein d’astuces pour des petits-déjeuners variés et sains.
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Évitons de donner invariablement des gâteaux au goûter par exemple. On peut proposer en alternative des fruits frais ou séchés, des oléagineux. Cela peut être aussi une petite tartine de pain au levain avec un peu de beurre, de miel ou de chocolat noir. Plus nous habituons tôt nos enfants à manger une clémentine et un mélange d’amandes et raisins secs plutôt qu’un gâteau industriel, plus cela deviendra naturel pour eux. (Je peux vous dire que ma grande miss prend beaucoup de plaisir et de gourmandise à picorer dans son bocal de noix et fruits séchés !).
Si vous souhaitez faire un gâteau maison, pensez à remplacer sucre raffiné et farine blanche, par des sucres naturels en petite quantité (miel d’acacia, sirop d’agave, etc.) et des farines complètes (ou semi-complètes pour y aller progressivement), afin d’avoir un gâteau plus intéressant sur le plan nutritionnel.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter mon dossier sur le goûter, ce repas qui préoccupe beaucoup de parents ! Vous y trouverez aussi toutes mes recettes de gâteaux fait-maison et sains pour le goûter !
A la maison, nous n’achetons (presque) plus de céréales. Quand nous avons envie de céréales, et bien, nous les faisons nous-mêmes ! J’ai initié cela depuis un an ou deux avec ma grande miss (5 ans), donc elle n’a jamais pris l’habitude des céréales industrielles. C’est sans doute une chance, car c’est une habitude difficile à faire passer semble-t-il avec des enfants plus grands ! Avec cette recette de base, cela permet des déclinaisons multiples, selon les envies du moment. Les céréales de la semaine seront plutôt chocolat, plutôt fruits secs ou plutôt noix ? De plus, les enfants peuvent mettre la main à la pâte ! En cuisine ?
Cerise sur le gâteau, les céréales de type granola (c’est-à-dire des pépites croustillantes grâce à une cuisson au four) sont très faciles à faire : il s’agit d’ajouter différents ingrédients secs, de les lier avec une sorte de sirop, puis au four. Selon l’âge de l’enfant, le parent peut procéder de deux manières :
L’adulte pèsera à l’avance les différents ingrédients et les répartira dans différents bols. Le jeune enfant sera ravi de transvaser le contenu de chaque bol dans le saladier, puis mélanger. Ce procédé, inspiré de cet article de How we montessori, est parfait à cet âge, où les enfants expérimentent beaucoup le transvasement. Le faire dans le cadre d’un exercice « réel » de vie pratique donne beaucoup de sens aux gestes.
De plus, c’est un âge où ils ont vraiment envie d’aider à la maison (faut en profiter 😉), de faire comme les grands, alors leur donner cette « responsabilité » les rend très fiers. Nous pouvons aussi leur demander d’aller chercher leur tablier, la cuillère en bois pour mélanger, le saladier … en mettant ces ustensiles dans des placards à portée de l’enfant ou en lui dédiant un placard.
Les enfants de plus de 3 ans pourront peser eux-mêmes chaque ingrédient. Pour les enfants ne sachant pas lire, cela peut être fait en mettant un scotch coloré (type masking tape) sur un verre à mesurer. Cela indiquera à l’enfant la hauteur à atteindre, sans que vous soyez derrière lui. Pour les enfants sachant lire, ils pourront utiliser une balance.
Pour toutes les étapes de mélange des ingrédients, l’enfant peut suivre la recette en pas-à-pas photographique ci-dessous et le parent peut préciser l’ingrédient à mettre si besoin. Les seules étapes demandant la vigilance et/ou l’intervention d’un adulte sont les étapes de chauffe (casserole et four). À vous de voir en fonction de l’âge et de l’agilité de vos enfants.
NB : les âges donnés sont à titre indicatif, à vous d’adapter en fonction de l’habileté et de l’habitude de vos enfants à faire ce type d’activités.
Je vous propose une recette pour enfant très détaillée et illustrée, pas à pas, pour que votre enfant puisse la faire le plus possible en autonomie en suivant les photos. Vous pouvez aussi l’imprimer pour suivre facilement la recette.
Cela constitue un petit-déjeuner un peu sucré, donc à manger occasionnellement et à associer à des protéines et du bon gras, pour baisser la glycémie (avec du yaourt par exemple). Pour manger des céréales plus quotidiennement, baisser (voire supprimer le sucre de la recette), cela fera … des mueslis ! Sinon, vous pouvez aussi les consommer au goûter, où elles sont tout à fait adaptées. Et un avantage des céréales maison, c’est de varier les petits-déjeuners, comme nous n’en faisons pas tous les 4 matins. Grâce à cette recette, nous savourons quand nous avons à la maison ! Et le reste du temps ? Nous mangeons très variés : fromage, oeuf, porridge, tartines de purée d’amande ou de cacahuètes …
À la recherche d’idées pour le petit-déjeuner ? Retrouvez tout mon dossier complet sur le sujet, à télécharger gratuitement ci-dessous.
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En tant que parent, on entend de tout sur l’alimentation en général et celle de nos enfants en particulier : Le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée. Il faut absolument éviter le pain blanc ! Les céréales pour enfants sont trop sucrées. Au petit-déjeuner, il faut manger du sucre. 3 produits laitiers par jour, etc. Ahhhhhh … En tant que parents, nous sommes perdus au milieu de tous ces « discours » ! Notre bataille quotidienne, c’est déjà que nos enfants aient quelque chose dans le ventre avant de partir pour l’école, non ? Alors, j’ai lu et je me suis formée pour essayer de démêler tout cela et vous proposer différentes solutions pour le petit-déjeuner de vos enfants (et le vôtre aussi si vous le souhaitez !).
Il est nécessaire pour le fonctionnement de notre corps : notre cerveau est gluco-dépendant, il en consomme 5g/h et ne peut le stocker. Mais en trop grande quantité, ce n’est plus le bonheur ! Cela est encore plus vrai le matin, où notre corps a peu besoin de sucres. Les effets suivants seront donc plus fort qu’à d’autres moments de la journée. Le sucre provoque en effet un pic de glycémie : le corps produit trop d’insuline pour réguler l’afflux de sucre (et le stocker sous forme de graisses !) et il se trouve paradoxalement en carence de sucre. L’organisme réagit en produisant des « hormones du stress ». Cela peut se traduire par de la fatigue, puis de l’excitation, de l’agressivité voire de la colère (vous reconnaissez votre enfant 😉). Le corps va envoyer un nouveau signal pour manger à nouveau et du sucre prioritairement : un cercle infernal ! Il est donc préférable de favoriser les aliments qui ont un index glycémique faible, notamment lorsqu’on demande de longues périodes d’attention à nos enfants.
👉 Pour en savoir plus sur les effets du sucre sur nos enfants, c’est par ici.
Voici les quatre grands types d’aliments à essayer d’introduire progressivement dans le petit-déjeuner :
Par contre, évitons le jus qui n’a plus les fibres du fruit (même pur jus). Ce sont en effet ces fibres qui permettent de réduire la vitesse d’assimilation des sucres naturellement contenus dans le fruit. Cela explique que l’indice glycémique du jus soit plus élevé que celui du fruit. Si notre enfant a du mal à en manger, montrons lui l’exemple en mangeant nous-mêmes un fruit 😉 et varions-les au fil des saisons. C’est ainsi que de temps en temps, ma fille me demande « je peux manger du kiwi ? » quand elle me voit en prendre.
À retenir : manger un fruit entier, si possible en début de petit-déjeuner, pour une meilleure digestion.
👉 Découvrez mes astuces pour faire manger des fruits aux enfants ici.
Évitons le pain blanc, le pain de mie, les barres de céréales industrielles, les céréales soufflées ou encore les biscottes (même complètes) qui ont un indice glycémique élevé et favorisent donc la sécrétion d’insuline.
Pourquoi des biscottes complètes ne sont pas conseillées ? En fait, plus une céréale subit de transformations industrielles (chauffée à haute température, soufflée, extrudée, etc.), plus son indice glycémique augmente.
À retenir : privilégier le pain au levain multi-céréales ou complet ou les flocons d’avoine par exemple.
👉 Pour savoir comment choisir du pain bon pour votre santé et celle de vos enfants, c’est par là.
Les glucides, même à IG bas, doivent être associés à d’autres sources d’énergie. Mangés avec des protéines ou associés à des graisses, ceux-ci permettront de réduire la vitesse d’assimilation des aliments glucidiques consommés au petit-déjeuner. Le pic de glycémie sera ainsi moindre et la vigilance au cours de la matinée améliorée. C’est ce qu’on souhaite pour nos bambins à l’école, non ? (et accessoirement pour nous aussi !).
Consommer une source de protéines animales ou végétales le matin permet de stimuler notre éveil et notre motivation pour la journée (grâce â la dopamine). Si ce sont des protéines animales, c’est alors à équilibrer avec les autres portions de la journée, notamment le midi, où il y a souvent de la viande à la cantine : évitons si possible de proposer deux fois dans la journée de la viande ou du fromage.
À retenir : manger tous les matins au petit-déjeuner une source de protéines végétales ou animales. Par exemple, un oeuf à la coque, du fromage, du yaourt (soja, chèvre ou brebis), des oléagineux (entiers ou sous forme de purée), du jambon occasionnellement (bio et sans nitrite), etc.
Il est important de manger du gras au petit-déjeuner, mais du bon gras, qui permet une plus grande satiété immédiate et à long terme. C’est en effet le matin que notre corps l’absorbe le mieux (et ne le stocke pas !). Les acides gras essentiels sont indispensables au bon fonctionnement de notre organisme.
À retenir : manger du bon gras au petit-déjeuner sous forme d’oléagineux à croquer (amandes, noix, noisettes), du beurre cru, de la purée d’amande (noisette ou noix de cajou aussi), du fromage de chèvre ou de brebis, etc.
Il est important au réveil d’hydrater l’organisme, mais ça peut être de l’eau ! Après un an, l’enfant peut continuer à boire du lait (de vache, de brebis ou de chèvre) s’il le tolère, mais cela peut être aussi des boissons végétales comme le lait d’amande, de noisette ou de coco. A savoir qu’aujourd’hui, il est plutôt conseillé 2 produits laitiers par jour (contrairement au discours de l’industrie laitière). En effet, il n’est pas aujourd’hui prouvé que la consommation de 3 à 4 produits laitiers évitent les fractures et l’ostéoporose (cf. étude ANSES décembre 2016). Mais je ferai un article consacré à ce sujet …
Tout cela vous a ouvert l’appétit et vous avez envie d’en savoir plus ? De donner un coup de renouveau à votre petit-déjeuner ? N’hésitez pas à télécharger le dossier « Le petit-déjeuner Cel, à table ! » juste en dessous, il vous donnera 8 recettes pour renouveler votre petit-déjeuner avec plaisir et gourmandise dans toutes les situations.
→ Pour changer du pain/beurre/confiture
→ Pour les matins pressés : « dépêche toi !»
→ Pour les enfants récalcitrants : « j’ai pas faim !»
→ Pour les accros : « je veux des céréales !!! »
→ Pour les grosses matinées ou les journées sportives
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Qu’en pensez-vous ? Cela peut-être difficile de faire changer les habitudes, surtout lorsque notre enfant est habitué à son bol de céréales ou à sa tartine. Alors, voici trois conseils pour réussir à modifier petit à petit son petit-déjeuner :
C’est mon mot d’ordre en cuisine. En effet, aucun aliment est mauvais en soi, c’est la quantité et la répétition qui peuvent le rendre mauvais. C’est vrai pour tous les aliments, de la tranche de jambon au carré de chocolat. Donc, si vous avez du mal à faire changer les habitudes de votre enfant, variez au maximum ! S’il est accro à sa boite de céréales, consommez-là de manière plus occasionnelle : réservez-là pour un jour par semaine par exemple et voyez avec lui ce qui lui fait envie pour les autres jours. Vous pouvez aussi alterner les matins salés et les matins sucrés.
Du pain blanc au pain aux céréales, sans changer ce qui est tartiné, puis petit à petit, proposer de nouvelles choses à tartiner. N’hésitez pas aussi à montrer l’exemple : c’est en me voyant pendant plus de 6 mois manger de la purée d’amande le matin, qu’un jour ma fille m’a (enfin) demandé de gouter et a dit « Miam, c’est bon ! ».
Trouvez les aliments qui font plaisir à votre enfant et variez au possible en piochant dans les différentes propositions. Les « 4 héros » sont le cap fixé … l’idée est d’avancer vers ce cap, à petit pas et avec plaisir !
Sources des éléments nutritionnels :
Stage sur les bases de l’alimentation santé durable, avec Emilie Borriglione, naturopathe de C’est si bon nutrition
« P’tits déj’ et goûters pauvres en sucres » de Magali Walkowicz, THierry Souccar Editions
Je lis de plus en plus que les céréales industrielles proposées aux enfants sont souvent trop grasses, trop sucrées, riches en additifs, comme quasiment tout ce qui est ciblé « enfant » dans un supermarché, même si on trouve encore des avis controversés. C’est pourquoi, depuis le début, nous proposons plutôt des céréales « pour adulte » à notre fille aînée, type muesli, porridge ou granola (céréales sucrées et toastées au four). Oui, mais voilà, ce qu’aime le plus ma fille, ce sont les céréales croustillantes (les granolas donc!), car son petit plaisir au petit-déjeuner, c’est de manger les pépites de céréales, sans lait, avec les doigts 😋. Sauf, que ce sont les céréales les plus grasses et sucrées, ben oui, c’est la matière grasse et le sucre qui « collent » les flocons de céréales, pour former des pépites croustillantes ! Même si le (bon) gras est conseillé le matin, le sucre est à limiter pour éviter un pic de glycémie à 11h. J’achète donc ce type de céréales de manière occasionnelle, pour faire un petit plaisir de temps en temps. Mais, je suis surtout à la recherche d’une recette « maison », pour contrôler ce qu’il y a dedans et que ça plaise à tous !
Plus les céréales sont modifiées durant leur processus de fabrication (grains de riz soufflées, boules au miel, petits carrés soufflés, etc), moins le profil nutritionnel est intéressant. En effet, leur amidon se modifie beaucoup et elles présentent un index glycémique élevé. Elles ne « calent » donc pas et provoquent le fameux creux de 11h. Il vaut mieux favoriser de vrais flocons de céréales (avoine, orge, épeautre, riz complet…) : ils sont issus de la céréale entière, simplement aplati et déshydraté, quelquefois précuits à la vapeur.
Source : Je cuisine bio avec les enfants, de Marie Chioca, Editions Terre Vivante
J’ai donc testé avec ma fille la recette de ma super boîte à lunch, qui propose une recette de céréales au chocolat, avec des flocons d’avoine et peu sucrée. La nutrithérapeute Karine qui accompagne le blog conseillait de mettre moins de sucre, j’ai donc mis 1/3 de cup de sirop d’érable : avec du cacao pur, c’est effectivement très peu sucré ! De plus, la quantité d’huile et de sucre fait que cela s’agglomère peu en pépites, même si le résultat est croustillant. Cela a plu quand même à ma fille, avec du fromage blanc ou du lait d’amande pour amener un peu de douceur, mais c’est à mon compagnon que cela a le plus plu ! J’ai légèrement modifié la recette en préférant utiliser de l’huile de coco (plutôt que du colza ou du tournesol) et en rajoutant un peu de copeaux de noix de coco, dont j’adore l’alliance avec le chocolat (j’en mettrai plus la prochaine fois !!!).
Comme ma fille me réclamait des céréales, cela l’a beaucoup motivé à m’accompagner en cuisine, pour en avoir pour les petit-dej’ de la semaine ! De plus, comme c’est une recette nord-américaine, elle est en cup (en tasses à mesurer), ce qui permet une grande autonomie dans la réalisation de la recette, d’autant plus qu’on met d’abord tous les ingrédients « secs », puis tous les ingrédients « liquides ».
Ce système de « tasses », où la mesure est en millilitre (volume) et non en gramme (masse), est très utilisé dans les recettes anglo-saxonnes. Au lieu d’utiliser un verre à mesurer ou une balance, on utilise un ensemble de tasses et de cuillères (avec de petits manches) dont voici les différentes mesures :
• 1 tasse (environ 237 ml)
• 1/2 tasse (environ 125 ml)
• 1/3 de tasse (environ 80 ml)
• 1/4 de tasse (environ 60 ml)
• 1 cuillère à table (15 ml)
• 1 cuillère à thé (5 ml)
• 1/2 cuillère à thé (2 ou 2,5 ml)
• 1/4 de cuillère à thé (1 ml)
A noter que la conversion entre les deux systèmes est spécifique à chaque ingrédient, puisque pour un même volume, deux ingrédients auront une masse différente. Par exemple, une tasse de farine T55 équivaut à 130-140g alors qu’une tasse de sucre équivaut à 220g environ. Donc, si vous souhaitez convertir une recette, il faut chercher des tableaux d’équivalence sur internet par exemple.Voici la marche à suivre pour expliquer à votre enfant comment s’en servir :
→ Pour mesurer des ingrédients secs, on peut plonger la tasse dans le pot, on fait pivoter le poignet pour remplir la tasse puis remonter. Au besoin, on enlève le surplus à la main, avec le doigt bien tendu, ou avec un couteau (au-dessus du pot pour que l’excès retombe dedans).
→ Pour des ingrédients liquides, on pose la tasse à plat dans une petite assiette (en cas de débordement) et on verse dedans l’huile ou le lait par exemple.
C’est en fait la méthode que nous avons utilisée pour toute la recette, comme l’ouverture de nos pots était trop petite pour la tasse. Mes tasses étant colorées, je disais par exemple à ma fille « maintenant, prend la tasse rouge pour mesurer une tasse de farine », au lieu de la guider beaucoup plus étroitement avec la balance. Je vais d’ailleurs chercher à développer plus les recettes avec cet outil, car je trouve cela très adapté pour les enfants ne sachant pas encore lire !
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A réaliser par votre enfant*/par vous
*A ajuster en fonction de l’âge de votre enfant et de ses compétences en cuisine
• Flocons d’avoine : 300 g (3 tasses)
• Amandes concassées : 150 g (1 tasse)
• Noisettes concassées : 80 g (1/2 tasse)
• Poudre de cacao non sucrée : 40 g (1/4 tasse)
• Sirop d’érable : 100g (1/3 de tasse)
• Huile de coco : 30 ml
• 2 grosses cuillères à soupe de graine de chia
• 3 grosses cuillères à soupe de copeaux de noix de coco
• 1 blanc d’oeuf
→ Remplir 3 tasses de flocons d’avoine (en faisant tomber ce qui dépasse de la cuillère avec le doigt ou un couteau) et verser dans le saladier
→ Remplir une tasse d’amandes entières, la verser dans un mini-mixeur, l’actionner 2-3 fois par « à coup » pour concasser grossièrement sans réduire en poudre
→ Verser le contenu du mixeur dans le saladier
→ Remplir la 1/2 tasse de noisettes entières, la verser dans un mini-mixeur, l’actionner 2-3 fois par « à coup »
→ Verser le contenu du mixeur dans le saladier
→ Remplir 1/4 de tasse de cacao
→ Verser dans le saladier
→ Rajouter 2 cuillères à soupe de graines de chia
→ Rajouter 3 bonnes cuillères à soupe de noix de coco
→ Mélanger l’ensemble des ingrédients versés avec une cuillère en bois
→ Verser le sirop d’érable dans 1/3 de tasse
→ Verser dans le saladier
→ Remplir à moitié d’huile de noix de coco dans 1/3 de tasse
→ Verser dans le saladier
→ Dans deux petits bols, casser l’oeuf en séparant le blanc du jaune.
→ Fouetter le blanc jusqu’à ce qu’il devienne mousseux
→ Rajouter au saladier
→ Mélanger l’ensemble des ingrédients avec une cuillère en bois
→ Faire préchauffer le four à 180°C
→ Etaler du papier sulfurisé sur une grande plaque (le huiler légèrement s’il est biologique)
→ Répartir le mélange uniformément sur l’ensemble de la plaque
→ Mettre au four 25min, en mélangeant au bout de 15min (surveiller la cuisson car cela peut vite brûler)
→ Sortir du four et laisser refroidir
→ Transvaser dans un grand pot hermétique pour une bonne conservation
→ A servir au petit-déjeuner avec du fromage blanc, du lait (végétal ou animal) et éventuellement des fruits pour apporter un peu de sucre naturellement (banane par exemple).
Et vous, avez-vous une recette fétiche de céréales ? N’hésitez pas à la partager dans les commentaires !